Un homme âgé de 46 ans a été percuté par un train qui faisait Tlemcen-Maghnia, ce mercredi. Présentant des traumatismes multiples, il a été évacué à l'hôpital par les pompiers avant de décéder après son admission aux UMC du CHU de Tlemcen. Tous les passagers du train ont été invités à descendre des wagons et à patienter sur le bas-côté en attendant que l'enquête soit menée par les éléments de la police. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances du drame. Des vies continuent à être fauchées sur le parcours urbain que traversent les rails du chemin de fer, à travers plus de 7 kilomètres, les quartiers de Sidi Lahcene, Sidi El Haloui, R'bat, Agadir, Bab el Kermadine, Bab Wahran, Ain Nedjar, Makhoukh, Imama, et Mansourah, en particulier, où les accidents meurtriers sont couramment enregistrés. Les voix des riverains de la ligne de chemin de fer ont maintes fois été élevées en faveur de la délocalisation de la voie ferrée hors du tissu urbain du centre-ville de Tlemcen, alors que le projet de la ligne ferroviaire grande vitesse (LGV) Annaba-Tlemcen (dont le projet est centralisé), en cours de réalisation, semble bel et bien se concrétiser. Selon M. Bensenane, un riverain du quartier de Bab Wahran, «la solution la moins contraignante et la plus raisonnable pour la délocalisation de la ligne ferroviaire du centre-ville de Tlemcen consiste à rechercher un couloir situé au nord de Tlemcen-ville, aux alentours de Chetouane. Il s'agira en réalité d'un évitement du tissu urbain qui occupera des sols sans valeur agricole. En même temps, vu l'extension de la ville du côté nord, avec la zone industrielle, l'Université Abou Bekr Belkaïd, le palais des expositions, la nouvelle gare routière, la délocalisation de la gare actuelle offrira aux passagers un accès plus facile au chemin de fer. C'est une solution idéale !». Et d'ajouter: «Cela arrive tout le temps. Il y a beaucoup de personnes qui traversent et d'autres encore qui marchent le long des rails ou sur la voie ferrée. Les trains qui passent quotidiennement doivent réduire leurs vitesses au niveau de cette zone urbaine. Il faudrait également sécuriser les rails en construisant des murs et des clôtures pour éviter des accès anarchiques de part et d'autre de la voie ferrée».