Faire l'état des lieux de la recherche théorique et expérimentale sur les composites à base de polymères, des polymères conducteurs, des bio-polymères, des réseaux et gels ainsi que leurs mélanges, tel est l'objectif de la conférence internationale organisée du 25 au 27 avril au parc national de Tlemcen par le laboratoire de recherche sur les macromolécules du département de physique. Selon le doyen de cette faculté, M. Benguella Belkacem, «cette conférence internationale sur les matériaux polymères et leurs composites (CIMPC'17) se veut un espace d'échange entre universitaires, chercheurs et industriels. Elle vise à présenter et à discuter leurs expériences et les résultats sur tous leurs aspects, les innovations les plus récentes, les défis pratiques rencontrés ainsi que les solutions adoptées dans le domaine des polymères PDLC, des polymères conducteurs, des bio-polymères, ainsi que sur leurs mélanges et composites. Comme elle permet d'encourager et de consolider les échanges scientifiques de haut niveau entre les participants et de rapprocher la recherche fondamentale des sciences appliquées. Cette manifestation se veut aussi une fenêtre pour le développement de nouveaux matériaux et de nouvelles technologies, afin de promouvoir le développement de matériaux satisfaisant aux aspirations du grand public». Le programme de cette manifestation ouverte ce mardi par le recteur de l'université de Tlemcen, Djaafour Mustapha, comporte de nombreuses communications s'articulant autour de différents thèmes. Entre autres, les matériaux composites à base de polymères, polymères conducteurs, biomatériaux, et les réseaux et gels polymériques. Des chimistes et physiciens nationaux et internationaux se relayent pour parler du sujet et débattre des nano-composites hybrides polymères-manganite, et du recyclage et valorisation des matériaux polymères, qui génèrent beaucoup de toxicité à l'environnement, et voir quelles sont les méthodes efficaces permettant le traitement des déchets toxiques des matières plastiques. Selon le président du séminaire, Berrayah Abdelkader, «depuis de nombreuses années, les laboratoires et centres techniques à travers le monde réalisent des travaux visant à incorporer des matériaux d'origine végétale aux plastiques dont l'origine est généralement fossile. Ces travaux répondent au souci de préserver l'environnement tout en limitant les prélèvements de matières non renouvelables».