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Sécurité routière: Réduire l'hécatombe sur les routes en ramadan
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 29 - 05 - 2017

  Les accidents de la route augmentent, avec un coût annuel évalué à près de 100 milliards de DA, et sont particulièrement meurtriers au mois de ramadan, a indiqué hier dimanche le directeur du centre national de prévention routière Ahmed Nait El Hocine. Il a expliqué à la radio nationale qu'il y a «une concomitance entre le mois de ramadhan et la saison estivale. Il y a énormément de déplacements de nuit durant ce mois, et avec la somnolence et la fatigue, cela donne des résultats catastrophiques en termes de sécurité routière ».
En 2015, il y a eu 523 décès au mois de ramadan, 416 en 2014 et 400 morts en 2013. Mais, en 2016, « il y a eu une baisse 22% pour les accidents de la route et 23% pour les décès, et 25% pour les blessés». M. Nait El Hocine indiqué que durant cette période de ramadan, il y a une campagne de sensibilisation institutionnalisée, «dont un prêche unique durant la première semaine du mois de sacré pour modifier le comportement des automobilistes». Durant le mois de ramadan où il y a énormément de déplacements, il y a un dispositif de sécurité routière mis en place par la Gendarmerie nationale et la police, a-t-il rappelé, avec des contrôles sur le axes routiers, et la surveillance en période nocturne. «Il y a également des contrôles radar et de télésurveillance dans les wilayas qui en sont pourvues, comme Alger. Les services de sécurité exploitent ce système dans différents domaines d'activité», insiste M. Nait El Hocine. Par ailleurs, si les routes de Sétif, Bordj Bou-Arréridj et M'sila sont très ‘'accidentogènes'' car se situant sur des grands carrefours routiers, il y a eu quand même 942 accidents sur l'autoroute Est-Ouest, car « elle absorbe l'essentiel du trafic de par son tracé et son aménagement, qui incitent les usagers à commettre un excès de vitesse, et il y a également beaucoup de trafic de jour comme de nuit», souligne la directeur du centre national de prévention routière. Il a indiqué que les services de sécurité, pour mieux inciter les automobilistes à la prudence, utilisent des « radars-leurres pour ne pas savoir où est le vrai radar. Cela modifie le comportement des usagers».
Par ailleurs, sur les charges financières des accidents de la route, et citant une étude du laboratoire de Batna que dirige le Pr Boubakour, M. Nait El Hocine a indiqué que le coût est de 100 milliards de dinars annuellement. Et, selon l'ONU, a-t-il ajouté, le coût des accidents de la route est estimé entre 1 et 3% du PNB de chaque pays. «C'est énorme ; cela rejoint l'estimation financière du Pr Boubakour », a-t-il dit. Pour mieux lutter contre le phénomène des accidents de la route, «on va s'appuyer sur le monde de la recherche et les universités. C'est nécessaire, nous sommes en partenariat avec les scientifiques, et sans leur apport il ne peut y avoir de progrès dans cette politique de sécurité routière. On doit impérativement aller dans ce sens», a-t-il affirmé. En 2016, il y a eu plus de 3.718 morts et 41.544 blessés dus aux accidents de la route. Soit dix morts par jour.
Sur l'introduction du système du permis à points, il a indiqué qu'il sera mis en œuvre avant la fin de 2017. «On travaille sur ce système de gestion des points, et c'est une commission mixte (ministères des Transports, Intérieur, police et GN) qui travaille pour la mise en place de ce système, plus un travail des ingénieurs des services concernés pour pouvoir arriver à la mise en place de ce système avant la fin 2017, selon les prévisions du ministère de l'Intérieur », explique M. Nait El Hocine. Mais, il a fait remarquer que la mise en place de ce système, qui a eu des résultats probants là où il a été installé, le travail est compliqué, avec des « interactions entre différents ministères. Il y aura les services de la poste qui vont travailler sur le système pour l'acquittement de l'amende, le ministère de la Justice, les Contributions pour le recouvrement des amendes, en plus des ministères des Transports et de l'Intérieur». Il a expliqué que le projet n'est pas en retard. «On n'est pas dans le retard, on a déjà parlé de deadline de 2017, il y a un travail énorme, qui se fait et c'est compliqué», a-t-il précisé. Avec l'entrée en vigueur du permis à points, il n'y aura plus de retraits de permis de conduire, «on gère notre capital points en fonction des comportements. Cela a donné des résultats dans les pays où il a été adopté, et il faut un travail d'éducation et de sanction pour lutter contre les accidents de la route. Il faut qu'il y ait des sanctions pour réprimer les contrevenants». En 2016, la gendarmerie nationale a procédé au retrait de 1,6 million de permis de conduire et généré des amendes de 1,7 million de dinars. Le parc des permis de conduire compte plus de 10 millions de documents en Algérie.


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