Devant être réceptionné le 1er juin dernier, le quai d'accostage de Cap Falcon sera finalement opérationnel le 5 juillet prochain, apprend-on d'une source proche du dossier. Les travaux de réalisation sont estimés à un taux d'avancement de l'ordre de 80%. Notons que les 20% des travaux restants seront finalisés dans un délai de 20 jours. Le port d'Oran dispose déjà de l'infrastructure requise, en l'occurrence le quai «Beni Saf», qui a fait l'objet de travaux d'aménagement dans le cadre de ce projet. La réalisation d'une station maritime au niveau de Cap Falcon a été nécessaire pour la mise en service de cette liaison maritime. Il importe de noter que les travaux ont porté sur la réalisation d'un quai d'accostage, à hauteur de la plage «Les Dunes» , à mi-chemin du village Cap Falcon, dans la commune d'Aïn El Turck, qui sera, par ailleurs, doté d'une bâtisse incluant toutes les commodités : un abri, des sanitaires et une buvette notamment. Par ailleurs, deux bateaux de 300 places chacun assureront la navette entre le port d'Oran et la nouvelle station maritime de Cap Falcon. Le programme des départs n'a pas encore été fixé par le service commercial d'Algérie Ferries. L'exploitation de cette ligne maritime, inscrite dans le cadre de la promotion du secteur du tourisme, permettra de désengorger la circulation automobile sur ce réseau routier de la corniche oranaise. Inédit dans cette contrée côtière, cet ouvrage a nécessité un apport de 47 milliards de centimes ainsi que d'une enveloppe de 8 millions de dinars pour son étude, qui a été confiée à la société étatique Méditram. Les travaux de réalisation de ce projet ont été confiés à une entreprise chinoise en collaboration avec la direction du transport, indique notre source. Notons que cette liaison maritime reliera le port d'Oran à partir du quai Béni Saf, qui a fait l'objet d'un aménagement pour ce besoin, et la plage Les Dunes, près de Cap Falcon, avec une cadence de 10 rotations par jour. Cette navette maritime sera assurée par des bateaux pouvant transporter jusqu'à 300 personnes. Notons également dans ce registre que le transport des voyageurs de cette liaison maritime sera assuré à travers la mise à disposition de bus, qui assureront la navette entre cet embarcadère et le centre de la commune d'Aïn El Turck. Cette louable initiative a été décidée, d'une part, dans le cadre de la promotion du secteur du tourisme dans la contrée côtière d'Aïn El Turck et d'une autre part pour tenter, un tant soit peu, de désengorger la circulation automobile sur son réseau routier, extrêmement saturé durant la saison estivale et ce, en raison du considérable rush de véhicules des millions de vacanciers, de différentes régions du pays. Dans ce même ordre d'idées, il y a lieu de signaler que le nombre d'estivants a nettement augmenté au cours de la dernière saison estivale pour dépasser les 20 millions, qui ont convergé l'été dernier vers les plages de cette côte. Ce volet a pesé, à priori, sur la décision de la réalisation d'un embarcadère dans cette contrée, qui, rappelons-le, était prévu, dans un premier temps, près de quatre années auparavant, au niveau de la petite crique de la localité La Madrague, à quelques encablures du village de Cap Falcon. L'étude de faisabilité, qui a été effectuée à cette époque par une société étatique, n'aurait finalement pas donné son aval pour la réalisation de cet ouvrage en ce lieu et ce, en raison des difficultés d'accès relevées sur le terrain accidenté ceinturant de part en part cette crique.