Des habitants du «Chalet des pins», de la rue des Maquisards, de la cité d'«El Fedj» et autres, ont tenu un rassemblement, hier, devant le cabinet du wali pour demander leur relogement, pendant que les souscripteurs aux lotissement d'El Ménia sont encore, venus à la charge, le même jour, réclamant le lancement, dans les plus brefs délais, des travaux de viabilisation et des accès à leurs lots. Il y avait, parmi les protestataires, ces quinze familles du Chalet des pins et du terrain Khattabi', surtout des nouveaux mariés, auxquels il a été demandé d'accepter de continuer à être hébergés chez leurs parents, avec la promesse de leur trouver une solution. Pour rappel, lorsqu'ils se sont présentés au cabinet du wali, le 4 juillet dernier, il leur a été demandé de revenir, aujourd'hui, lundi, avec leurs dossiers de recours, en plus des actes de mariage et des livrets de famille, explique l'un des concernés. Et c'est dans ce sens que « nous sommes là, aujourd'hui, sachant, ajoute-t-il, que nos maisons ont été mises à terre juste après l'opération de déménagement et dans la même nuit du 3 juillet en question. Nous avons, ainsi, passé la semaine à faire des va et vient, à l'OPGI et la mairie, pour atterrir ici et en espérant qu'une solution soit, enfin, trouvée ». Vingt-deux habitants de plusieurs quartiers et cités de la ville, dont la rue des Maquisards, la cité E'l Fedj', terrain Améziane', Sotraco, etc., dont les dossiers ont été transférés vers le logement de type social, qui ont déjà tenu un sit-in avant-hier sont, encore, revenus à la charge, hier. Ils avouent craindre que ladite opération de transfert n'est qu'un leurre pour les priver du bénéfice d'un relogement et ce, malgré le fait qu'ils aient, en poche, les fameuses décisions de pré affectation, feront-ils observer. Le 3ème sit-in a été celui des souscripteurs au lotissement d' El Ménia', dont le problème dure, maintenant, depuis près de 30 ans, mais toujours sans issue heureuse pour les intéressés, au nombre de près de 700, qui sont déterminés à ne pas baisser les bras, selon le président de leur association, M.C. Meslem. « J'ai été reçu avec 3 autres membres de l'association, dira-t-il, par un représentant du wali dont les réponses n'ont pas été satisfaisantes, par rapport au lancement des travaux de viabilisation, qui nous permettront d'acquérir les permis de construire auprès de l'APC et de réaliser nos projets après. Mais ce n'est que partie remise nous reviendrons ». Idem pour les autres protestataires qui, non convaincus par les réponses qui leur ont été données, jurent de revenir à la charge, dans les prochains jours.