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Faible taux de consommation des crédits, en général: Les secteurs auscultés par le wali en attendant un traitement de fond
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 01 - 08 - 2017

Ce n'était pas tant l'examen préliminaire des secteurs que visait le wali, dimanche, que l'appréciation des responsables qui en sont aux commandes. Le nouveau «chef» voulait sonder ses éléments, un à un. Certains sont tombés dans le panneau : leurrés par une fausse impression de crédulité en face, ils ont fait dans le boniment et la rhétorique au lieu et à la place de l'argumentation technique.
Très mauvais choix, le pire même, pour espérer se tirer d'affaire. Les chiffres ne se trompent pas. C'était, d'abord, une simple question de logique, de bon sens même, avant d'être une technique de «benchmarking» basée sur l'utilisation des données chiffrées et des statistiques, dans la gestion de l'Etat, en général, et la gestion territoriale, en particulier, la méthode adoptée par le nouveau wali d'Oran, Mouloud Cherifi, pour entrer en matière à l'occasion de la première réunion du conseil exécutif. Une audience qui aura duré près de cinq bonnes heures, sans la moindre trêve, dans un message psychologique, semble-t-il, sur le tempo que le nouveau gouverneur de la ville veut imprégner, dans les rouages de la gestion locale. Ainsi, a-t-il pris le soin, avant d'en venir à l'audition des directeurs de l'Exécutif ,un à un, de présenter, par le biais du directeur la Programmation et du suivi budgétaire (DPSB, ex-DPAT) le tableau synoptique relatif à chaque secteur.
Les directeurs de l'Executif confrontés à leurs propres chiffres
On pouvait y lire, notamment, le taux de consommation des crédits de paiement, véritable baromètre de l'avancement des programmes sectoriels, puisque c'est de cela qu'il s'agissait dans un premier temps, avant d'aborder les programmes communaux de développement et partant de la gestion et du développement du secteur. Confrontés, donc, à leurs faibles ou passables -dans les meilleurs cas- pourcentages enregistrés, les gestionnaires locaux devaient s'expliquer. A leur décharge, on pouvait, dès le début même, retenir le non-paiement des situations dues aux entreprises de réalisation et autres bureaux d'études, les insuffisances des autorisations de programme (AP), la non-prise en charge des demandes de réajustement sollicitées et biens d'autres aléas de la crise financière ayant entraîné des mesures de rationalisation budgétaires, de plus en plus sévères, avec comme suite, presque automatique : des projets en souffrance. Cependant, dans bien des cas, et dans différents secteurs, le tableau de bord qui présentait des indicateurs négatifs, voire inquiétants, n'avait pas, pour seuls explicatif et justificatif, la conjoncture économico - financière nationale et ses retombées sur la trésorerie publique. Bien loin de ce contexte, les raisons des mauvais chiffres étaient à rechercher dans la (mauvaise) gestion locale du secteur, dans la direction sectorielle locale. Et donc, concerne le directeur du secteur de wilaya, en premier lieu.
« On verra ! »
Même quand il a eu affaire à des interlocuteurs « mal notés » par leurs propres bilans mêmes, parmi le staff exécutif débriefé, dont l'explicatif était à la limite de l'insulte à l'intelligence collective, le wali se maîtrisait, savait garder son sang-froid, se contentant de répondre en fin d'échange par un « on verra », non sans mettre en porte-à-faux le récit de son vis-à-vis, en le confrontant, en bonne et due forme, aux versions cohérentes du directeur des Equipements publics, du Trésorier de wilaya et du DPSB, notamment.
Il faut dire que des directeurs battant des records de longévité dans la capitale de l'Ouest, dont les secteurs sont bien connus pour avoir du plomb dans les ailes et sont quasi unanimement décriés, ont commis, dimanche, la maladresse de trop, en rapportant, au nez et à la barbe du wali et du SG, des données très approximatives, bourrées de mal de «redites» et d'informations congelées, décongelées et réchauffées et vendues comme étant du neuf. Bien mal leur en a appris, les paroles ne s'envolent pas à l'hémicycle.
Il est à noter que le chef de l'Exécutif de wilaya a examiné la situation de la consommation des crédits des programmes sectoriels déconcentrés au titre de l'année en cours. Selon le directeur du Trésor de la wilaya, Tayeb Merine, le montant provisoire des crédits de consommation est de 5 milliards de DA, au 30 juin dernier. Les instances, en cours de traitement, sont de l'ordre de 450 millions de DA.
Inscrire l'entretien de l'environnement dans la durabilité
Après l'auscultation des secteurs, le Conseil de wilaya a abordé le second point de l'ordre du jour, l'entretien de l'environnement et l'hygiène du milieu, dossier inscrit apparemment, comme une priorité sur la feuille de route de Mouloud Cherifi. Dans ce registre, le wali a appelé les services concernés, en association avec la société civile, à la mise en œuvre d'un plan d'action pour prendre en charge, de manière durable, la question de l'environnement du Grand projet urbain d'Oran. Il (wali) a souligné, dans ce contexte, que ce plan d'action portera, entre autres, sur une vaste campagne de plantation d'arbres dans les zones dénudées, situées à l'entrée des principaux axes routiers, menant à la ville d'Oran. L'entretien des plants sera confié à l'entreprise ‘Oran-Vert' et aux communes. A ce propos, M. Cherifi a instruit la Conservation des forêts de faire une évaluation des travaux pour entamer ce « programme vert », dès le début du mois de septembre, indiquant que son financement sera assuré par la wilaya, en ce qui concerne l'achat des plants. A charge aux communes de s'occuper de l'entretien, a-t-il ajouté. Le programme d'action prévoit, également, la mise en œuvre d'un plan d'urgence, pour la prise en charge des déchets spéciaux, générés par certaines zones industrielles et les deux zones portuaires d'Oran et d'Arzew. La prise de mesures urgentes, pour le traitement des déchets provenant des soins hospitaliers a été, également, préconisée dans ce plan d'action. Mouloud Cherifi a, en outre, appelé à la prise en charge régulière des cités d'habitations, instruisant les services concernés à mettre les moyens humains et matériels nécessaires pour enrayer tous les points noirs qui enlaidissent l'environnement immédiat des citoyens.


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