La consommation des crédits alloués aux projets sectoriels et communaux de développement, PSD et PCD, à travers les communes de Bouira, est à son plus faible niveau. Pour les 794 projets sectoriels d'une AP (autorisation de programme) de plus de 129 milliards de centimes, lancés depuis plusieurs années, le taux est estimé à 51,96 %. Quant aux 719 opérations pour une AP de cinq milliards de dinars inscrits dans le cadre du plan communal de développement (PCD), seulement 31,30 % des crédits ont été consommés. Les chiffres donnés par la direction de la programmation et le suivi budgétaire (DPSB), lors du conseil de wilaya, tenu lundi, reflètent l'ampleur de la situation à travers l'ensemble des communes de la wilaya. Certaines municipalités ont enregistré les taux les plus bas quant la consommation des budgets alloués aux projets communaux, notamment Sour El Ghozlane avec 14,9%, Bir Ghbalou 11,49%. Concernant les PSD, la commune de Saharidj a consommé 5, 85 % des crédits. La commune de Aïn Turk s'est distinguée par un taux de consommation de 0 % des crédits. Ce qui veut dire qu'aucune opération inscrite dans le cadre du PSD n'a été lancée. Cependant, ce qui semble attirer l'attention, ce sont les arguments avancés par les chefs de daïras conviés à s'expliquer sur les retards enregistrés. Certains ont contesté les chiffres de la DPSB. D'autres n'ont pas hésité à justifier la situation par le refus des entrepreneurs à réclamer leur argent quand le projet est terminé. Le chef de l'exécutif de wilaya a instruit les chefs de daïras d'en finir avec les programmes en cours (PEC), dont certains datent des années 2000.