Le Forum des chefs d'entreprises dans plusieurs placards publicitaires en date du 01 août 2017 vient de mentionner , sans préciser la date de ses données statistiques qu'il représente 2000 chefs d'entreprises, qu'il emploie 300.000 travailleurs et qu'il réalise un chiffre d'affaires de 40 milliards de dollars. J'ai toujours défendu l'économie de marché concurrentielle à vocation sociale, qui a été inscrite dans la nouvel le constitution. au moment fort du socialisme de la mamelle, j'ai dirigé le premier audit sur le secteur privé pour le compte du comité central du FLN entre 1979/1980. Puis , j'ai créé l'Association Algérienne de Développement de l'Economie de Marché ADEM , agrément national du ministère de l'intérieur 63/92 dont j'ai eu l'honneur d'été président de 1992 ( date ou certains préconisaient l'économie de guerre) à 2014. Où j'ai été accompagné par de nombreux experts, intellectuels - entrepreneurs du secteur d'Etat et du secteur privé de toutes les régions du pays Est-Centre- Sud Ouest et ayant fait une large tournée au niveau national et à l'étranger notamment aux Etats Unis d'Amérique et en Europe pour expliquer notre démarche, au profit exclusif de l'Algérie. J'ai toujours insisté sur le couple indissociable efficacité économique, répartition juste du revenu national par une profonde justice sociale qui n'est pas l'antinomie de l'efficacité. Donc, je n'ai de leçons à ne recevoir de personne vis à vis de la défense du secteur privé créateur de richesses qui a besoin d'être développé et soutenu en symbiose avec le secteur d'Etat, en levant les contraintes du milieu des affaires loin des rentes : bureaucratie, système financier, système socio-éducatif et le foncier . Aussi, pour asseoir sa crédibilité, dont j'ai de nombreux amis au niveau de cette organisation, comme au niveau des institutions de l'Etat, pouvoir et opposition, devant apprendre à nous respecter, personne n'ayant le monopole du nationalisme, et de la vérité, dans les autres organisations patronales publiques et privées dont CGEOA, CNPA, CAP, CGP/ BTPH- SEVE (entrepreneurs féminins), le FCE doit répondre aux questions suivantes afin d éclairer l'opinion publique 2000 chefs d'entreprises a-Que représenteil par rapport au total des entrepreneurs privés en Algérie tant au niveau de la sphère réelle qu'informelle ? b-Quelle est la structuration par secteur d'activité des 2000 entreprises distinguant le chiffre d'affaires relevant de la production locale, de la sphère commerciale interne et des activités liées à l'importation c- Quelle est la nature juridique des sociétés : SARL, sociétés par actions ou autres 300.000 travailleurs -Quelle est la part de l'emploi crée par rapport à la population active d'environ 12 millions et en activité d'environ 11 millions -Quelle est la masse salariale octroyée octroyés et sa ventilation par qualification -Etant à l'aube de la quatrième révolution économique, le capital argent n'étant qu'un moyen, combien de ses adhérents ont des laboratoires de recherche et quel est le montant du chiffre d'affaires qu'ils consacrent à la recherche ? 4000 milliards de dinars de chiffre d'affaires Sur les 40 milliards de dollars de chiffre d'affaires pour tester la contribution au développement national par secteurs et exactement datés : 2006/2016. a-sa part dans le chiffre global du pays secteur d'Etat/secteur privé b-sa part par rapport au chiffre d'affaires de Sonatrach c-sa part de ce chiffre d'affaires par rapport à la sphère informelle ? d-La part de l'investissement productif du FCE dans le total investissement public/privé entre 2006/2016 en mettant en relief le pourcentage de leurs fonds propres? Mais les indicateurs les plus pertinents sont a-la création de valeur ajoutée du FCE b-le profit net de toutes les entreprises du FCE , déduction des charges c-le paiement des impôts à l'Etat des membres du FCE d-la participation du FCE aux exportations hors hydrocarbures par produits e- le montant des crédits bancaires et le montant des exonérations fiscales reçus par cette organisation f-combien sur ces 2000 entreprises ont-elles une comptabilité analytique pour cerner leurs couts et combien sont-elles initiées au management stratégique afin d'être concurrentielles ? g- quelle a été le montant du FCE En résumé, nous avons des données assez précises à ces questions mais voudrions les confronter avec celles du FCE. Notre objectif, loin des querelles stériles, en ces moments de tensions budgétaires et de grands bouleversements géostratégiques dans la région, est de privilégier les intérêts supérieurs de l'Algérie avant tout, sans distinguer le secteur d'Etat et el secteur privé, devant contribuer tous ensemble au développement national par un large débat productif. NB- Selon le président de l'Agence nationale de développement et de l'investissement (Andi), lors d'une conférence en mai 2017( repris par l'APS), il existerait actuellement en Algérie 320.000 entreprises dont beaucoup sont des PME, alors qu'on devait être une population de 800 000 à 1000 000 d'entreprises. Par ailleurs, avec 97/98% de recettes en devises provenant des hydrocarbures et des dérivées , selon l'ONS, le produit intérieur brut PIB en dinars courant a été en 2016 de 17.179.922 milliers de dinars dont agriculture de 2.034.533, hydrocarbures de 2.677.295, industries 972.521, BTPH de 2.071.300, services marchands de 5.060.603, et services non marchands de 2.997.656 ( en milliers de dinars courants) montrant la tertiairisation de l' économie. Quel est l'apport du FCE à la dynamisation du secteur productif ?