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Il remet en cause la démarche de Tebboune: Le parti de Benflis ne croit pas à une guerre contre la corruption
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 13 - 08 - 2017

Dans un communiqué final sanctionnant sa réunion mensuelle ordinaire tenue hier au siège du parti, Talaie El Hourriyet a de nouveau tiré la sonnette d'alarme et exprimé sa profonde préoccupation à propos de ce qui se passe au sommet de l'Etat, une confusion exacerbée par la lutte des clans «au sein et à la périphérie du pouvoir» avec pour toile de fond, la présidentielle de 2019.
Pour la formation politique de Benflis, cette situation pénalisante trahit «l'aggravation de la crise de régime» et la «profondeur de l'impasse politique», produits de la «vacance qui perdure au sommet de l'Etat». Pour le parti, il y a indéniablement menace sur la stabilité du pays et la sécurité nationale.
Revenant sur le nouveau gouvernement, le communiqué estime qu'il ne peut s'agir que d'«un ravalement de façade» donnant l'illusion de changement. Décortiquant le plan de bataille mis en place par le Premier ministre, le bureau politique de Talaie El Hourriyet s'interroge sur le crédit accordé à la «campagne contre la corruption», rappelant l'absence de volonté politique du pouvoir de lutter contre ce fléau. Il va plus loin en précisant que les personnalités impliquées «dans les rares affaires de dilapidation de deniers publics qui ont été jugées» ont été préservées ou promues à des postes supérieurs de l'Etat. Le parti se demande comment faire croire à l'opinion publique que ce même Etat est dans une logique de lutte contre la corruption. Le bureau politique affirme ne nourrir aucune illusion sur la sincérité du pouvoir de «combattre sa raison d'être» de s'attendre «à ce que ceux qui ont siphonné les fonds publics et ceux qui les ont aidés et accompagnés pour le faire soient sanctionnés». Ce serait faire le procès de tout le système en place, explique le communiqué.
Quant à la mise en cause de certains milieux d'affaires et de personnalités politiques, le parti est certain qu'elle n'est pas liée à une quelconque lutte contre la corruption mais à un rappel à l'ordre, affirmant que les milieux d'affaires inféodés au régime n'auraient jamais été inquiétés «s'ils n'avaient pas été suspectés de vouloir peser sur les choix liés au rendez-vous électoral de 2019». Cette parenthèse qui aurait pu passer pour une volonté du gouvernement de mener la guerre contre la corruption et les privilèges des cercles d'intérêt n'est en fait, à croire le communiqué, qu'un avertissement pour ceux qui veulent franchir cette «ligne rouge» qu'ils soient personnalités politiques ou détenteurs des produits de la rente.
Quant à la volonté du pouvoir de séparer l'argent et la politique, Talaie el Hourriyet exprime «de sérieux doutes» expliquant que l'origine de ces fortunes douteuses est ce même pouvoir en place qui a permis aux forces de l'argent «d'investir les institutions de l'Etat». Une incursion dénoncée par l'opposition, note le parti, qui dénonce en outre le laxisme et la complicité des gouvernants «qui ont permis aux milieux d'affaires mis en cause aujourd'hui de s'emparer des marchés, d'accéder aux crédits et au foncier agricole et industriel souvent dans des conditions marquées de suspicion». Il dénonce également cette caution politique offerte à ces forces d'influence alors que la vacance du pouvoir conjuguée à la neutralisation des contrepouvoirs ont grandement «facilité la mise en place d'un système opaque basé sur une collusion d'intérêts entre des gouvernants et des milieux d'affaires».
Abordant la situation économique, le bureau politique constate que le gouvernement ne dispose toujours pas de stratégie claire pour faire face à la crise et qu'il continue de se référer au programme «virtuel» du président de la Répubtlllique, au Nouveau modèle de croissance et au Pacte de croissance économique et social «resté lettre morte pendant longtemps et qui vient d'être ressuscité à la faveur d'une querelle de famille.


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