«Dans le cas des 48 logements publics locatifs de Bousfer, il n'y a jamais eu de réception du chantier, encore moins de remise des clés. Nous n'avons jamais eu à distribuer des logements ne disposant pas des commodités nécessaires, encore moins inachevés. Nous sommes extrêmement exigeants en matière de conformité des travaux, VRD compris bien sûr, et des conditions d'habitabilité», a affirmé le directeur général de l'OPGI de la wilaya d'Oran, Mohamed Saber, interrogé sur le cas des 48 logements de type LPL de Bousfer relevant d'un projet de 100 unités, dont les habitants s'étaient plaints de l'absence d'eau, d'électricité et de gaz, en faisant grief à l'OPGI d'avoir réceptionné des logements dépourvus de ces commodités indispensables. «Tout le monde le sait, et les occupants concernés eux-mêmes l'affirment, ces logements qui étaient affectés aux victimes du terrorisme et aux éléments de MDL dans le cadre d'une convention entre l'OPGI et l'institution militaire ont été squattés par leurs bénéficiaires, car il n'y a jamais eu de remise des clés par nos services, pour la simple et bonne raison que la réception du site n'a pas eu lieu. Le maître d'ouvrage, l'OPGI, décline par la voix de son premier responsable toute responsabilité dans le retard enregistré dans la réalisation des 48 logements de Bousfer, soulignant que les travaux de VRD à la charge de l'OPGI ont été achevés à 100% en décembre 2016. «Il restait dès lors à accomplir les travaux de branchement de ces deux blocs de 24 appartements chacun au réseau électrique, à la charge de la Sonelgaz, ainsi que ceux du raccordement du site au réseau d'assainissement (la conduite de rejet) qui incombe à l'Hydraulique. A cet effet, nous avons adressé plusieurs lettres de rappel aux services concernés afin de remédier au plus vite à cette situation, sachant également que nos services ont bien pris soin de porter ce problème à la connaissance du chef de daïra, et ce de manière répétitive, avec comme finalité de régler la situation une fois pour toutes», note encore le directeur général de l'OPGI de la wilaya d'Oran. Le règlement de la situation, c'est-à-dire l'achèvement des lots de travaux restants pour faire en sorte que cette nouvelle cité de 48 logements dispose de toutes les commodités nécessaires pour qu'elle soit habitable, «constitue la préoccupation et l'objectif premier de la direction de l'OPGI, qui œuvre d'ailleurs en ce sens», tient à souligner M. Saber.