Les locataires de la cité des 250 logements, située sur la partie haute de la localité de Bouiseville, dans la municipalité d'Aïn El-Turck, ont dénoncé la naissance d'un regroupement d'une demi-douzaine de constructions illicites, qui tend à grossir insidieusement aux abords immédiats de leur lieu de résidence. Nos interlocuteurs signalent notamment les désagréments et autres contraintes qui en découlent sur leur cadre de vie, avec l'installation de ces masures hideuses, à l'origine de l'enlaidissement de leur cité. « Nous craignons fort malheureusement que notre lieu de résidence ne soit envahi par ces constructions illicites si aucune intervention n'est opérée dans les plus brefs délais pour annihiler cette infraction. Nous lançons par conséquent un appel pressant au wali d'Oran et ce, après avoir usé de tous les recours que nous confère la loi, dans le but de mettre un terme à cette transgression qui a tendance à prendre des proportions démesurées », ont fait remarquer nos interlocuteurs avec une pointe de dépit. Notons que cette infraction n'est pas spécifique pour cette seule cité, puisque, en effet, d'autres zones essaimées à travers le tissu urbain de la municipalité d'Aïn El-Turck sont également concernées par ce phénomène. La cité des 350 logements sociaux, située en plein cœur de ladite municipalité, constitue un parfait exemple avec le bidonville communément appelé « La foire », qui ne cesse de grossir au fil du temps et en l'absence d'une opération d'assainissement. Ce regroupement de masures, dépourvues évidemment du strict minimum d'esthétique, mitoyen à la cité des 350 logements, qui a été installé sur une superficie ayant abrité les ex-Galeries, a complètement enlaidi toute une zone située au centre de la municipalité en question. « Nous avons saisi tous les responsables concernés à travers des requêtes auxquelles nous avons joint des pétitions paraphées par les locataires pour dénoncer cette transgression. L'argument avancé pour justifier les difficultés de l'évacuation de ce bidonville réside sur le fait que la superficie, qui abritait les ex-Galeries où est installée plus d'une cinquantaine de baraques, aurait été cédée à un particulier », ont expliqué en substance au Quotidien d'Oran des locataires de cette cité.