Un appel d'offres national pour le traitement et la collecte des déchets d'activités à risque infectieux de l'hôpital d'Oran sera lancé au courant de cette semaine pour sélectionner un soumissionnaire pour enlever des centaines de tonnes de déchets hospitaliers stockés à l'air libre depuis une dizaine d'années à la «jumenterie», a-t-on appris hier auprès du directeur général de cet établissement hospitalier. «Le problème des déchets d'activité à risque infectieux est ancien. J'ai tenu une séance de travail avec les responsables de la direction de l'Environnement pour trouver une solution urgente. Le cahier de charges a été approuvé il y a trois jours par la commission de wilaya des marchés publics. L'appel d'offres devra être publié dans les tout prochains jours dans la presse pour la sélection d'un soumissionnaire. Je m'engage à éradiquer définitivement tous les déchets d'activité à risque infectieux de l'hôpital d'Oran. Le cahier de charges est divisé en deux lots : déchets stockés dans la jumenterie et déchets produits quotidiennement par les services de l'hôpital», affirme notre interlocuteur. Des sacs de couleurs rouge, jaune, et verte de déchets hautement infectieux s'entassent depuis plusieurs années à l'air libre dans la «jumenterie» à quelques mètres du service des urgences, ce qui constitue une menace réelle sur la santé publique non seulement pour les travailleurs de cet hôpital, mais également pour les citoyens. Ce dépotoir à ciel ouvert où sont stockés des déchets et autres matériels souillés (seringues, bandes, poches de sang ) se trouve en effet en plein tissu urbain.