En prévision du symposium de la FAF, prévu les 10 et 11 décembre prochains à Alger, les responsables de la structure fédérale multiplient les contacts avec les acteurs du football national pour des débats sur la refonte du football algérien afin de trouver les solutions pour le renouveau du football national. Ainsi, une rencontre a eu lieu à Oran avec les acteurs de l'Ouest en présence des membres du bureau fédéral : Rachid Gasmi, Amar Bahloul, Larbi Oumamar et Hamouche Benslimane, ce dernier étant chargé de la communication. Lors de cette séance de travail, on a pu noter la présence de Hadj Belaid Lacarne, Hadj Bendoukha, Souleimane, Yahla Abdelkrim (ex-président du WAT), Larbi Brik (ex-président de la FAF), Mohamed Sendid (ex-arbitre), Mehimdet Khelladi (DTR), les entraîneurs Henkouche et Benchadli, Lakhdar Belloumi, Arbaoui Mustapha (ex-RCGO et USMBA), Hamida Tasfaout, Belmokhtar Mustapha et Guemri Redouane (ex-ASMO), Belabbès Abdelhafid, Benmimoun et Sebbah (ex-MCO), Hacene Kelaidji, les présidents des ligues de wilaya d'Oran, Hadj Ghorbal, et d'Aïn Témouchent Hadj Hachemi et le secrétaire de la LRFO Miloud Mekkali. Les intervenants ont établi le bilan du football national et présenté des propositions pour améliorer la situation. Presque tous les aspects ont été abordés au cours de ce symposium oranais. Prenant la parole, Rachid Gasmi a tenu à sensibiliser l'assistance sur l'importance de ce grand rendez-vous. «On nous a confié une mission d'orientation pour vous écouter et prendre en considération vos propositions et suggestions pour une nouvelle approche de notre football. Notre mission sera d'établir une synthèse que nous allons présenter au bureau fédéral». Quant à Hamouche Benslimane, il a mis l'accent sur le déficit en matière d'infrastructures sportives, l'arbitrage (accusations et corruption), lutte contre la violence, marketing et sponsoring pour l'auto-financement des clubs, ainsi que la médecine sportive pour lutter contre le dopage, sans oublier la réorganisation du football amateur «pour le rendre plus productif». De son côté, Amar Bahloul a soulevé la marginalisation des compétences algériennes. «Le moment est venu pour donner la chance à tous ceux qui peuvent contribuer au développement de notre football grâce à leur vécu footballistique», a-t-il affirmé. Après ces brèves allocutions des trois membres du bureau fédéral, ce fut au tour des invités d'établir l'état des lieux. A titre d'exemple, Belaid Lacarne a évoqué la gestion de l'arbitrage et fourni quelques suggestions pour un meilleur suivi du corps arbitral. Pour sa part, Brik Larbi a mis en relief la nécessité de modifier les textes de l'AG de la FAF et exiger le respect des critères. L'ex-joueur du MCO, Belabbès Abdelhafid, s'est exprimé sur la refonte du football qui doit se faire par la base. «Le vrai problème du football algérien reste la composante de l'AG. Aussi, on se demande si ces propositions seront acceptées ou non par l'AG. A mon avis, une décision politique s'impose pour sortir de ce marasme. Aussi, je dois soulever un problème crucial, et sans régionalisme aucun, je n'arrive pas expliquer cette marginalisation, comme s'il n'y avait pas des compétences à Oran». Mademoiselle Safia Ayouni, ancienne arbitre, s'est dit prête à contribuer et a souhaité l'aide de la fédération dans son projet de développement de l'arbitrage féminin. D'autres intervenants ont pris la parole pour débattre le volet de la formation et ses exigences de la DTN. En somme, ce fut très enrichissant comme débat et le fait d'organiser un symposium est une bonne décision, ce qui prouve la réelle volonté de la FAF de se pencher sur le football de demain. Le reste est une question de temps et surtout une réelle volonté de l'Etat pour mettre les mécanismes nécessaires pour un nouveau plan d'action dans l'objectif de réorganiser la discipline. Car, lorsque le pays met en place une vraie politique sportive, les décisions seront prises pour changer les mentalités. Le leitmotiv de la FAF est de mettre en œuvre une véritable politique de renouveau, avec la nécessité de former des entraîneurs. Si ce premier projet est réussi, un pas sera franchi. Ce qui explique la décision de faire revenir Rabah Saâdane et Boualem Charef pour une réorganisation technique. Mais ce projet doit être impérativement accompagné par d'autres mesures relatives au respect des critères à tous les niveaux.