Une tension régnait jeudi au niveau du quartier Gambetta, suite à l'effondrement d'un immeuble composé de quatre niveaux sis au numéro 7 à l'avenue de Canastel. Le sinistre qui a pour cause des travaux de fondations effectués par un particulier près de l'immeuble en question à fait un blessé. Plusieurs familles occupant les lieux ont été contraintes de fuir leurs habitations et n'ont eu d'autre refuge que la rue. Suite à cet effondrement, les autorités locales, et à leur tête le wali ainsi que les services techniques de la Protection civile accompagnés par ceux de la sûreté se sont déplacés sur les lieux et ont fait leur constat de visu. Décision a été prise de reloger une quinzaine de familles qui occupaient l'immeuble au niveau du nouveau pôle urbain de Oued Tlélat. Cette décision s'est heurtée au refus des familles sinistrées. «Nous refusons d'aller à Oued Tlelat. On a été recensés en 2015, et les autorités nous ont promis des logements sociaux au niveau du nouveau pôle urbain de Belgaïd», affirment les habitants de cet immeuble. «On habite au centre-ville depuis une soixantaine d'années, ont ne peut quitter Oran du jour au lendemain pour habiter dans une commune limitrophe. Nos enfants son scolarisés à Oran. Oued tlélat est trop loin», dira l'un d'eux. Du côté de la wilaya, on apprend qu'il n'existe pas de logements achevés et pouvant abriter ces familles à Belgaid. «Le programme destiné aux familles du vieux bâti du centre-ville n'a pas été achevé. Les logements déjà achevés sont attribués dans le cadre des pré-affectations», a-t-on appris auprès d'un responsable sur place. Hier matin, la tension était à son maximum. Un important dispositif des services de l'ordre a été mis en place pour éviter tout débordement. Trois jeunes ont été interpelés par les services de sécurités pour calmer les esprits. Hier, une femme enceinte toujours sous le choc, a été évacuée vers le service des urgences. Revenant sur le sinistre, la majorité des habitants sont toujours sous le choc et ne réalisent pas se qui s'est vraiment passé, «je n'arrive pas à croire que je suis toujours vivant», déclare un jeune. Selon la sûreté de wilaya d'oran, une enquête a été ouverte pour désigner les reponsables à l'origine de cet effondrement. La ville d'Oran est toujours en proie aux effondrements. Réhabilitation des immeubles, relogement de familles sinistrées, évacuation et démolition des immeubles menaçant ruine, éradication des constructions illicites, toutes des actions visant à résoudre le problème de logement à Oran. Des milliers de logements sociaux ont été attribués ces dernières années pour faire face à cette problématique et d'autres le seront au fur et à mesure de la disponibilité des logements.