Plusieurs localités d'Oran souffrent du manque du transports scolaire. Un problème qui refait surface à chaque rentrée. Dans ce cadre, pour atténuer les souffrances des élèves, la wilaya d'Oran a reçu 17 bus pour le ramassage scolaire dans les communes enclavées. Il s'agit de bus de 30 places, selon la direction de l'administration. Une enveloppe de 12 milliards de centimes a été débloquée pour l'acquisition de ces véhicules. La wilaya d'Oran a déjà bénéficié plusieurs fois de bus de transport scolaire le mois de janvier dernier. Mais cela reste insuffisant, car malgré les importants budgets accordés chaque année à l'Education, plusieurs petites communes souffrent du manque en infrastructures éducatives, notamment dans le moyen et le secondaire. C'est ce qui a été indiqué par plusieurs parents groupés en association de parents d'élèves qui réclament plus d'attention de la part des autorités locales pour alléger la souffrance des écoliers qui continuent de parcourir des kilomètres pour joindre leurs écoles. «Le problème dure depuis plusieurs années. Il est temps de le prendre en charge et permettre aux élèves d'aller le plus normalement à l'école. Nos enfants sont contraints de se lever à 6h00 du matin pour prendre des fourgons privés», souligne un parent d'élève habitant à Sidi Bakhti, dans la commune de Boutlélis. Très nombreuses sont les familles qui ont retiré leurs enfants, surtout les filles, de l'école qui se trouve à des kilomètres de leurs maisons. A cause de l'absence du transport les parents ont peur pour leurs enfants et préfèrent les garder chez eux que de courir le risque de les envoyer loin, notamment en hiver. En effet, les élèves souffrent le martyre pour rejoindre leurs établissements. Ils se trouvent contraints de parcourir plus de deux kilomètre à pied chaque jour, ou de solliciter le service de transporteurs clandestins. Face à cette rude situation, les malheureux doivent sortir très tôt le matin pour arriver en classe à l'heure. Mais en hiver, par temps pluvieux, les choses se compliquent : c'est le calvaire pour ces élèves, sans compter les risques encourus sur le double plan, sanitaire et sécuritaire.