En garantissant un transport aux enfants, nous leurs donnons la possibilité de rejoindre l'école dans des conditions adéquates et de réussir dans leur scolarité. Concrétisant la stratégie de solidarité pour assurer le transport scolaire des élèves habitant les zones rurales, une enveloppe de 7 milliards de centimes sera consacré, par la wilaya d'Oran, à l'acquisition de bus scolaires. La wilaya d'Oran a, déjà, bénéficié d'autres quotas de bus mais cela reste insuffisant, car malgré les importants budgets accordés, chaque année, au secteur de l'Education, plusieurs petites communes souffrent du manque en infrastructures éducatives, notamment dans les cycles moyen et secondaire. Les élèves continuent de parcourir des kilomètres et des kilomètres pour rejoindre leurs établissements scolaires. Plusieurs localités, à Oran, souffrent du manque de moyens de transports scolaire. Un problème qui refait surface, à chaque rentrée scolaire. Dans ce cadre et pour atténuer les souffrances des élèves, la wilaya d'Oran, avait lancé, avant la rentrée scolaire, un avis d'appel d'offres pour la location de véhicules destinés au transport des élèves. Des véhicules ont été loués pour le transport des élèves des écoles primaires des localités des communes de Tafraoui, Boufatis, El braya, Boutlelis, Misserghine, Ain El-Turck, Benfreha, Oued Tlelat et Es Sénia. L'opération est chapeautée par la direction de l'Administration locale. Le manque de transport scolaire a été, à maintes fois, décrié par plusieurs parents groupés en association de parents d'élèves qui réclament plus d'attention de la part des autorités locales pour alléger la souffrance des écoliers qui continuent de parcourir des kilomètres, chaque jour, pour suivre leur scolarité. Très nombreuses sont les familles qui ont retiré leurs enfants, surtout les filles, de l'école qui se trouve à des kilomètres de leurs maisons. De par l'absence des moyens de transport, les parents ont peur pour leurs enfants et préfèrent les garder chez eux que de courir le risque de les envoyer loin, notamment en hiver. En effet, dans certaines communes déshéritées, les enfants souffrent le martyre pour rejoindre leurs établissements. Ils se trouvent contraints de parcourir plus de deux kilomètre à pied, chaque jour, ou solliciter le service de transporteurs clandestins. Face à cette rude situation, les malheureux doivent sortir, très tôt le matin, pour arriver en classe à l'heure. Ce problème n'est pas spécifique à une commune particulière, mais touche plus d'une dizaine de communes de la wilaya d'Oran.