Les riverains de la localité de Trouville, sur le territoire de la municipalité d'Aïn El-Turck, ont fait état au Quotidien d'Oran de leur vive inquiétude au sujet des excès de vitesse sur la route nationale N°2, qui longe partiellement leur lieu de résidence, tout en suggérant l'installation d'une passerelle synonyme de la fin de leur angoisse. « J'ai surtout peur pour mes enfants, qui sont dans l'obligation de traverser cet axe routier tous les jours pour se rendre à leur établissement scolaire. Des chauffards n'hésitent pas à appuyer sur le champignon sans se soucier du danger auquel ils exposent ainsi les piétons », a fait remarquer un riverain de ladite localité. Le même son de cloche s'est fait entendre par d'autres interlocuteurs domiciliés dans les localités mitoyennes de St Roch et de Bouiseville. D'autres habitants du village côtier de Cap Falcon et des petites localités limitrophes, abordés à ce sujet par Le Quotidien d'Oran, ont abondé dans le même sens. « La route reliant Cap Falcon au complexe Les Andalouses est extrêmement dangereuse pour les piétons, qui tentent de la traverser sans prendre un maximum de précaution. Les véhicules roulent à une très grande vitesse sur cet axe et gare à celui qui ne traverse pas en courant et encore cela n'est pas évident. L'installation d'une passerelle demeure la seule solution », ont confié des habitants de la localité La Madrague. Il importe de noter dans ce contexte que deux années auparavant, une proposition a été formulée pour la réalisation de deux passerelles métalliques sur la route, reliant le village côtier de Cap Falcon aux Andalouses, par la daïra d'Aïn El-Turck et soumise à l'approbation de la wilaya d'Oran, ont indiqué des sources proches de ce dossier. Il s'agissait du projet de réalisation d'une passerelle à hauteur de la plage de Bomo pour un montage financier estimé à 11,8 milliards de centimes et d'une autre au niveau de Bousfer-Plage pour le même montant. La réalisation de ces deux ouvrages a été décidé dans le souci d'assurer un maximum de sécurité, d'une part, à la population demeurant dans cette zone située sur le territoire de la municipalité de Bousfer et, d'autre part, aux millions de vacanciers qui fréquentent ces plages. En effet, le piéton s'expose à de grands risques en traversant pour se rendre d'un côté ou d'un autre de cette route réputée à grande vitesse. Il est utile de signaler également que ces deux projets d'utilité publique ont été inscrits deux ans auparavant sur la liste des propositions pour la commune de Bousfer, qui comportait 18 projets sur cette liste ayant été soumise à l'aval de la wilaya d'Oran par la daïra d'Aïn El-Turck. Malheureusement, ces projets de grande utilité publique, à priori mort-nés, ont été en toute vraisemblance mis aux oubliettes au grand dam des riverains des localités de cette partie de la wilaya d'Oran.