Les souscripteurs aux 306 logements du promoteur Naceri' et ceux des 40 logements du promoteur Hamlati', tous les deux de type LSP et situés à l'unité de voisinage (UV) n°1, à la nouvelle ville Ali Mendjeli, ont organisé, hier, des rassemblements séparés, devant le cabinet du wali, pour solliciter son intervention, afin de les rétablir dans «leurs droits». Ainsi, pour ce qui concerne le projet des 360 logements LSP et selon, leur représentant, M. Farès, «les appartements ont été réceptionnés, officiellement en 2013, et plus d'une trentaine de souscripteurs ont été rayés de la liste injustement par le promoteur. L'argument qu'il avance aux autorités, à chaque fois qu'il est convoqué, pour des explications, est que nous sommes en procès alors que ce n'est pas vrai. D'abord c'est lui qui a intenté à 25 d'entre nous un procès, ensuite la décision de justice est en faveur de ces derniers, puisqu'elle dit, clairement, qu'il n'a pas le droit de nous exclure de la liste ad hoc (liste confirmée par le wali)». Le cas des protestataires des 40 logements du projet Hamlati', relevant de la même formule et situé, au même site, dont le coup d'envoi a été donné en 2007, n'est qu'à un peu plus de 60% d'avancement des travaux. «Pire encore, souligne leur représentant, M. Sadrati, il y a une année le promoteur a complètement disparu et se trouve, selon certains, à l'étranger, pendant que le chantier est, ainsi, totalement abandonné. D'ailleurs, la direction du Logement est au courant de cette situation et n'a pas manqué d'alerter le wali, dans une correspondance officielle, outre le fait qu'il a vendu certains des appartements à des personnes ne figurant pas sur la liste des souscripteurs. Les protestataires veulent voir le wali pour lui demander d'attribuer le projet à un autre promoteur, pour finir ce qui reste des travaux», dira-t-il encore. Les deux groupes de protestataires ont été reçus par l'intérimaire du chef de cabinet, qui leur a promis d'expliciter leurs cas, dans un rapport et de le transmettre, avec leurs doléances, à qui de droit, en les invitant à plus de patience et surtout à garder espoir malgré tout.