Au terme des délibérations, le tribunal correctionnel d'Aïn El-Turck a condamné, jeudi, un accusé à une peine de dix-huit (18) mois de prison ferme pour détention et commercialisation de stupéfiants. A la barre, cet accusé a nié les griefs retenus contre lui en clamant son innocence dans le trafic de drogue. Selon les résultats du rapport de police, la genèse de cette affaire, qui a eu pour cadre la municipalité d'Aïn El-Turck, remonte au début de la semaine en cours. Les enquêteurs de la police judiciaire, relevant de la sûreté de daïra, ont reçu des informations sur l'existence d'un trafic de psychotropes. Un suspect, en l'occurrence l'accusé, a été aussitôt soumis à une étroite surveillance par les éléments de la PJ qui n'ont pas tardé à l'alpaguer en possession de huit comprimés hallucinogènes de marque ecstasy, destinés à être fourgués à des toxicomanes. Notons que dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue, les mêmes éléments de la PJ de ladite sûreté sont également parvenus, au cours du début de la semaine, à mettre un terme aux agissements frauduleux d'un autre dealer. Ce dernier, originaire de la ville de Béchar, opérait dans les alentours immédiats du bidonville communément appelé « La foire », situé à proximité de la cité des 350 logements sociaux, en plein cœur de la municipalité d'Aïn El-Turck. L'interpellé a été trouvé en possession de 32 comprimés psychotropes de différentes marques, d'une petite quantité de résine de cannabis et d'une somme d'argent provenant vraisemblablement des transactions de drogue. Le mis en cause a été présenté devant le magistrat instructeur près le tribunal d'Aïn El-Turck. A l'issue de son audition, ce prévenu a été placé en détention provisoire et comparaîtra ultérieurement après les résultats de l'enquête judiciaire, qui a été déclenchée pour déterminer les tenants et aboutissants de cette affaire de stupéfiants.