Le renforcement du dispositif de contrôle quant au respect de la réglementation pour la mise en circulation des motos, a permis de livrer ses premiers résultats. En effet, depuis le début de l'année, pas moins de 306 motos ont été saisies par les services de la voie publique, relevant de la Sûreté de la wilaya a-t-on appris, hier, auprès du Divisionnaire Brahimi responsable du service. Ces motos ont été mises en fourrière pour différentes infractions dont l'absence de casque, l'absence de documents entre autres. A vrai dire, les opérations de contrôle sont lancées et vont se poursuivre, a noté le responsable. Ces motos sont souvent à l'origine de plusieurs accidents de la route ce qui nécessite la multiplication des actions de prévention et de sensibilisation et aussi de contrôle. Le bilan élaboré de 2012 à 2017 a permis, selon notre interlocuteur, de mettre en fourrière pour une durée d'un mois quelque 10.716 motos pour différentes infractions. Tout en axant sur l'impact du travail préventif, le responsable a rappelé que ces opérations viennent en application du code de la route 01-14, du décret exécutif 04-381 et l'arrêté de la wilaya, de novembre 2007 entre autres. La semaine dernière, pas moins de 66 motos ont été mises à la fourrière en une semaine, pour défaut de casque de sécurité par les services de la voie publique. Les policiers ont procédé au contrôle des conducteurs pour s'assurer s'ils sont en possession des documents nécessaires pour circuler. Souvent, c'est soit le manque de documents, ou le non port du casque qui sont constatés. Les motos dont des grosses cylindrées et autres de dimensions moyennes, dépourvues pour la plupart de dispositifs silencieux, causent de nombreux désagréments aux habitants, notamment la nuit. Ces opérations, toujours en cours, visent aussi, les propriétaires de motos qui n'ont pas, encore, régularisé leurs situations administratives, sachant que ces derniers circulent avec des récépissés et des procurations caduques. Certains conducteurs n'ont même pas le certificat d'assurances, ce qui représente une autre infraction punie par la loi. Les deux roues sont devenues des instruments de mort mettant, ainsi, en danger la vie des passants. Plusieurs personnes ont été percutées par des motos roulant à de grandes vitesses. Ces scènes sont constatées, quotidiennement, devant les lycées et autres établissements scolaires.