Un grande partie des travaux de confortement du massif rocheux de la corniche inférieure, sur un linéaire de plus de trois kilomètres ont été achevés, a-t-on constaté, hier, sur place. Pratiquement depuis la sortie du tunnel de la Pêcherie jusqu'à au premier poste de la protection civile et de la gendarmerie, l'entreprise chargée des travaux a installé les filets de protection sur la falaise longeant cet axe routier. En parallèle, des équipes entament des travaux d'enlèvement de gros rochers qui constituent un risque d'éboulement, depuis les falaises de St Rock, en allant, vers mers El Kebir, avant de procéder, dans une deuxième étape, à la pose d'une couche de béton. La première tranche des travaux de confortement du massif rocheux de la Corniche oranaise, qui consiste en l'injection d'une couche de béton et la fixation d'ancrages sur la paroi rocheuse et l'installation des filets en fer inoxydable, a été achevée, sur un linéaire de plus de trois kilomètres. Une grande partie du massif allant du lieu-dit Monte-Cristo' jusqu'au tunnel de Mers El Kébir a été couverte d'un béton spécial, a-t-on constaté sur place. Des sources proches de la direction des Travaux publics affirment que les travaux avancent à un rythme soutenu, en vue de livrer le projet dans les délais. Cette phase d'injection de la couche de béton a été suivie par la pose d'un grillage non oxydable pour éviter tout éboulement de rochers. Nos sources indiquent que le projet, au vu de son importance, a été confié a une société française spécialisée dans les travaux de «haute voltige» et qui fait appel à deux équipes d'une trentaine de spécialistes dans l'alpinisme et l'escalade des façades rocheuses. Ce massif rocheux reliant Mers El Kébir à Oran, sur une distance de 5 km fait l'objet, selon nos sources, d'une opération de renforcement pour une enveloppe budgétaire estimée à 614 millions de dinars. La paroi rocheuse de la Corniche inférieure, qui a fait l'objet initialement, d'opérations de confortement, constitue un réel danger pour les usagers de cet important axe routier qui relie Oran à la Corniche ouest. Il est utile de rappeler à ce sujet que deux opérations similaires avaient été lancées, auparavant. En 2010, sur une distance de près de 11 km de massif rocheux entre Monte-Cristo et St-Rock. Juste après, une opération d'urgence a été lancée sur la falaise surplombant la route du port (RN 11), la rampe du Commandant Ferradj et le tronçon de la RN 2 allant du tunnel situé à l'entrée de la Pêcherie jusqu'à Monte-Cristo. Une partie de la falaise avait été couverte par un grillage de protection non oxydable fixé par des ancrages et par l'érection de murs de confortement. La route de la Corniche constitue un réel danger pour les usagers compte tenu de sa spécificité mais aussi par le nombre sans cesse croissant des usagers qui l'empruntent quotidiennement. Contrairement à la Corniche inférieure, la Corniche supérieure attend toujours son projet de confortement. Les usagers de cette route ont lancé plusieurs appels aux responsables à propos des dangers imminents qui s'identifient à travers les chutes de gros blocs de pierre, notamment en période hivernale. En effet, à maintes reprises, des automobilistes ont fait état de chutes de gros blocs ainsi que des grappes de cailloux, de la montagne Murdjadjo, longeant partiellement cet axe routier, nouvellement, restauré, notamment sur le territoire d'Aïn El-Turck. L'installation d'un filet de protection s'avère plus que nécessaire pour éviter toute fâcheuse éventualité aux graves conséquences sur les automobilistes qui empruntent régulièrement cette route.