Le Collectif autonome des médecins résidents algériens (CAMRA) a annoncé mardi la reprise des gardes à partir de mercredi, un signe de "bonne volonté" en réponse à la promesse de dialogue exprimée par le ministère de la Santé. Dans le souci de "restaurer le cadre d'une concertation apaisée", le Collectif des médecins résidents "a décidé d'une reprise de l'activité de gardes d'urgences de 16h00 à 8h00 dans toutes les structures hospitalo-universitaires du pays à compter du mercredi 13 juin 2018", précise le CAMRA dans un communiqué. Le Collectif a souligné que "cette décision intervient en signe de bonne volonté en réponse à la promesse de dialogue affirmée par le ministre de la Santé, mais également afin de trouver une issue favorable et rapide à cette crise qui n'a que trop duré et dont nos patients et la famille médicale sont les premières victimes". Les médecins résidents ont réaffirmé, par ailleurs, leur attachement aux revendications qu'ils ont déjà soulevées et qu'ils demeurent "mobilisés" pour "défendre leurs droits" De son coté, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a annoncé dans un communiqué que l'examen du diplôme d'études médicales spécialisées (DEMS) pour l'ensemble des résidents se déroulera durant la période allant du 1er au 19 juillet, conformément aux textes règlementaires en vigueur. Cette session de rattrapage fait suite à la session normale qui s'était tenue du 18 mars au 12 avril de l'année en cours, a rappelé le ministère, précisant, cependant, que "les candidats n'ayant pas passé l'examen de la session normale, et à titre exceptionnel, seront autorisés à s'inscrire au niveau de leur département respectif, au cours de la période programmée du 17 au 24 juin 2018, afin de pouvoir se présenter à cet examen s'ils le souhaitent". Le ministère a noté que "cette session de rattrapage sera la dernière à être organisée pour l'année universitaire 2017/2018", prévenant que les candidats qui ne s'y présenteront pas "seront considérés en situation d'abandon d'étude et par conséquent exclus".