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Tayeb Louh: Un groupe restreint pour réformer l'Office de répression de la corruption
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 21 - 07 - 2018

En marge de la cérémonie d'installation du nouveau procureur général près la cour de Tipasa, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh a annoncé, jeudi, la formation d'un groupe de travail restreint début septembre prochain pour la «réforme» de l'Office central de répression de la corruption (OCRC) créé en 2006 et ce dans le but de «consolider davantage les mécanismes à même de contribuer à la lutte contre ce phénomène».
Cette réforme a été décidée sur «instructions du président de la République», a indiqué le ministre lors de l'installation du nouveau procureur général près la cour de Tipasa, M. Nacef Hocine. «Il est devenu impératif de réactiver les mécanismes de prévention qui est de la responsabilité de tous les secteurs et de la société de façon générale et qui est considérée comme un des moyens efficaces dans la lutte contre la criminalité», a-t-il ajouté. Pour le garde des Sceaux, la poursuite de la lutte contre la criminalité, sous ses différentes formes, ainsi que la garantie des droits et libertés exigent de s'en tenir à l'obligation de réserve et des us en lien avec cette noble fonction, ce qui évitera aux membres du pouvoir judiciaire de tomber dans tout tiraillement qui est plus souvent séparé de la réalité et des enjeux réels qui se posent.
Le ministre estime que le «crime organisé, notamment le terrorisme», est l'un « des facteurs qui sapent la construction et menace les sociétés dans leur sécurité et stabilité». A ce titre, le ministre a souligné que l'Algérie croit toujours que l'éradication de ce crime n'est possible qu'en prenant en compte son principe constant qui repose sur une approche basée sur les principes tendant à la poursuite de la lutte et à la solidarité entre les pays en matière de développement économique et de coopération positive. La prise en compte de ces principes devra «assécher toutes les formes de ce fléau (terrorisme) sur les plans intellectuel, social, économique et financier, ce qui permettra de servir la sécurité, la paix et la stabilité dans le monde», dit-il.
Le ministre a indiqué que son département s'emploie à la poursuite de l'adaptation et de la modernisation du système législatif ainsi qu'à la mise en place de mécanismes juridiques dont l'objectif est «d'accompagner le nouveau modèle économique de développement», y compris « la rationalisation, l'exploitation optimale des ressources, la préservation des terres agricoles et des forêts», et autres domaines. Ces exigences requièrent «d'opérer de manière approfondie les réformes, davantage de changements qualitatifs que connaît l'outil judiciaire, ainsi que davantage d'amélioration dans les prestations, d'autant plus que la carte judiciaire a été parachevée, en termes de structures, d'équipements techniques modernes et de technologie, comparable à celle existant dans les pays développés.
L'Etat de droit… une «approche participative»
Lors de son allocution à Tipasa, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, a également affirmé que «le choix démocratique est un principe constitutionnel irréversible». «Il est inconvenant de profiter des espaces dédiés à la libre expression, fruits de la démocratie, pour inciter explicitement, par certains, à replonger le pays dans une époque révolue», a ajouté M. Louh. «Le secteur de la Justice qui a été préparé pour cette étape grâce aux réformes qu'il a initiées, est, en vertu de ses prérogatives constitutionnelles, le garant de la réalisation de ces objectifs», notamment lorsqu'il s'agit de «l'instauration de l'Etat de droit», a-t-il poursuivi, mettant l'accent sur «le respect de la magistrature, les étapes de l'action et ses spécificités».
Louh a expliqué, à ce propos, que cette allocution était motivée par les tractations qui marquent la scène nationale et les conflits fomentés qui tentent de bafouer la loi, non seulement en Algérie mais même dans tous les pays respectueux des droits et des libertés. Rappelant que l'Etat de droit, qui garantit l'équilibre entre les droits et les devoirs, «ne saurait se réaliser par le seul biais de la magistrature, même si toutes les conditions et moyens sont réunis», a affirmé le ministre. Le ministre a appelé, à ce titre, à faire prévaloir l'esprit nationaliste, la culture de la citoyenneté et à moraliser la vie publique et les relations entre les différentes parties».
Il a réaffirmé la détermination de son département ministériel à poursuivre la politique de réforme et à améliorer la ressource humaine, soulignant que le président de la République a tenu, lors du dernier mouvement qu'il avait opéré dans le corps des magistrats, à nommer des cadres de justice qui ont la capacité de se mettre au diapason de l'évolution et du renouvellement et de poursuivre la réforme.


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