Qui a exercé le pouvoir connait la solitude de l'homme. La solitude de l'homme a pour matrice l'effacement de la sensibilité personnelle au profit de la mission responsable. Accepter cette mission c'est soumettre l'ascendant, le descendant, le collatéral et la relation à la même règle réservée aux administrés. Pour le doué de vertu, pouvoir n'est pas une pitance vitale. La notoriété concourt, par son exception, au pouvoir ou devient son corollaire ; elle n'est pas le pouvoir. Le pouvoir n'est pas non plus un meuble ou un bien notarié. Il ne s'achète pas. Il ne se vend pas. Et dire que l'homme a peur de perdre le Pouvoir. L'homme est indigné quand il perd le pouvoir. Pourquoi ? Parce qu'il s'est rarement permis la pause pour s'interroger d'où il vient ? Comment l'a-t-il obtenu ? Ou comment ne l'a-t-il jamais obtenu ? Comment l'a-t-il exercé ? Ou comment ne l'exercerait-il plus alors qu'il en est investi ? Comment pourrait-il le perdre ? Comment une dynastie naissante serait-elle menée vers l'incertitude ? L'incertitude est le propre des velléitaires dont les organisations multiples n'invitaient pas à ce questionnement. Les évènements se succèdent et compliquent la conjecture du pouvoir qui s'échappe vers le virtuel. Le passage durant des générations atténue la relation qui fonde le pouvoir. La conjecture, n'étant pas statique mais aléatoire, risquerait d'échapper à la relation et à la chance qu'elle implique. La statistique a ses lois. Autant la durée d'exercice non balisé du pouvoir est longue, autant appartenir à l'élite rend trompeur. L'élite a besoin d'obéir pour pérenniser l'exercice et veiller au triomphe de son impacte. Obéir à qui ou à quoi? A l'incarnation, à la vocation ou au leader? Le virtuel réalisable est possible mais pas conditionnel. En 2018 l'exploit révolutionnaire a réintégré sa place dans l'histoire nationale. L'histoire nationale n'est ni un réceptacle de rejets, ni un musée. L'Histoire n'est ni parodie ni spectacle C'est un référent inspirant la fidélité d'astreinte à l'endroit de l'attribut du pouvoir. la génération d'hier l'avait consolidé. D'autres générations ont fait l'histoire. D'autres la subissent quand ils ne la violent pas. L'attribut autorise l'exercice du pouvoir au service de la zone Algérie. L'Algérie est un territoire immense. L'Algérie est une Unité dans l'histoire universelle. L'Algérie est une richesse économique et culturelle. L'Algérie est une richesse linguistique et dialectologique. L'Algérie est l'histoire et non pas des fragments d'histoire. L'Algérie est le mérite. L'Algérie est une Elite. Il ne s'agit pas de cette élite qui mute vers l'interdit et l'illicite et qui associe pouvoir et privilège fortifié. L'observation ne laisse pas de marbre. Il suffit de la découverte d'une agression illicite de 701 kilogrammes de cocaïne pour que l'architecture même de l'organisation exécutive ou partisane apparaisse comme un liant de plâtre. A la première goutte d'eau ou de pluie il fond. Elle se découvre comme monument sans assise, minée par l'illicite. Elle se noie dans l'interdit primaire, la fortune insoumise. La fortune qui est fruit du mérite n'est pas illicite. L'élite devient, sans mansuétude, cible générale. Le sécuritaire s'alerte. L'Elite subit son mérite élémentaire. Mesures coercitives ; Retraits de l'habilitation ; limogeage de Personnes habilitées, limitation des déplacements de Personnes, gel des biens de Personnes, emprisonnement d'autres Personnes, etc. Mesures rationnellement évitables quand l'habilitation aurait été honorée. Est-ce le résultat d'un imprévu ? Est-ce une erreur inaccoutumée ? Est-ce le fruit d'un calcul erroné ? Mais quand le bien commun est mis au dessous de l'intérêt particulier, intervient alors l'imprévu. . L'imprévu, s'octroie une logique, que le chapitre classe comme aléa maitrisable. L'Architecture bien conçue exclurait l'imprévu. Est-ce ambition ? Est-ce arrogance ? Est-ce domination ? La peur de la loi disparait. La peur de Dieu se manipule. Mais croire n'est pas corrompre. Croire c'est délibérer et résoudre. La richesse individualisée mais abusive et injustifiée, plombe la délibération. Le plombage essaime et emporte l'organe. Gérer l'imprévu quitte le champ de l'art politique. L'essaimage échappe à la gestion politique. La mesure coercitive devient à double tranchant. Elle résout dans l'immédiat mais renforce davantage le transit vers la variabilité et la mobilité de l'essaimage. L'essaimage en danger fait appel à son arsenal. Les contingences déraisonnables surgissent. Le pouvoir et L'Etat se confondent. La cocaïne perd l'exclusivité de la notion de ligne rouge. Le chômeur brave L'Etat. Le travailleur brave L'Etat. Le faux SDF brave L'Etat. L'Homme industriel brave L'Etat. Le milliardaire menace L'Etat. L'élève Médecin brave L'Etat. Le candidat au baccalauréat intimide L'Etat. L'informel menace L'Etat. La cooptation affronte L'Etat. Le « flash-disc » et semblables confondent informer et diffamer L'Etat. Le « serviteur » de Dieu (Imam) crée son syndicat. Une frontière menace L'Etat. Le pouvoir d'achat responsabilise l'Etat. Le fils de l'habilité s'accapare du privilège de L'Etat. L'intelligibilité de l'habilitation se manifeste en faveur du fils de l'habilité. Mais que ne feraient-ils pas ces velléitaires s'ils n'émargeaient pas dans leur majorité au budget de cet Etat ? Le chômeur, formé par l'Etat, nargue le travail et exige d'être patron via ANSEJ et autres. Comment ? En exigeant « une amnistie générale qui va toucher les dettes, les charges et pénalités bancaires, fiscales et parafiscales, l'accès aux marchés publics, l'instauration d'un climat de travail favorable, l'accès au foncier ainsi qu'un régime fiscal et parafiscal propre à la micro entreprise ». Il ignore que entreprendre est responsable et redevable Le faux comme le vrai SDF s'inscrivent au programme de logements de L'Etat. L'industriel est financé par la banque de L'état. Le milliardaire est semi absent au registre de la fiscalité nationale. Le médecin est formé gratuitement par L'Etat mais méprise le service national et facture 2000 à 3000 DA (10 à 12 % du SNMG) la visite médicale du patient assujetti au SNMG. L'informel, détenteur de prés de 4 000 milliards de DA hors circuit conventionnel, se complait dans l'anonymat et l'illégal. En Algérie le créateur principal de la richesse nationale reste toujours L'Etat. Est-ce mutation sociale ou incompatibilité sociale indétectable. ? Le sécuritaire réagit et s'auto sanctionne. C'est son réflexe naturel et honorable. Le présumé maitre d'œuvre de l'agression des 701 kilogrammes de cocaïne n'appartient pas au sécuritaire. Prendre acte de l'alerte se manifeste par les déshabilitions d'un pan sécuritaire mais le germe est le financier qui aiguillonne le flanc de la vie économique nationale. Celle-ci reste dominée par l'opérateur économique public majoritairement à capitaux marchands de L'Etat et principal donneur d'ordre de réalisations d'ouvrages.. La faiblesse de l'habilitation attributaire du pouvoir économique du propriétaire (L'Etat) est-elle respectable aux yeux de la règle et de la prescription ? Le comparatif serait.-il efficient si l'imperceptibilité de l'alerte dans ce domaine était levée. Il est remarquable que L'opérateur économique à capitaux privés, qui décide par lui-même, soit rarement déficitaire. Mieux encore il investit, en dépit de toutes infirmations, à cout de centaines de millions d'Euros à l'étranger. Ne serait-ce pas un champ d'alerte qui contribuerait à la valeur ajoutée de l'économie nationale ? Aucune alerte. C'est au rôle de L'Etat et de son opérateur public (Administrations et Entreprises économiques) de produire la valeur ajoutée de sauvetage. A L'Etat de rester le plus grand pourvoyeur de l'emploi, le social et le créateur de richesses soumise à l'évaluation et au contrôle. Que l'expansion et la diversification de l'outil économique continuent à dépendre de la décision que l'habilité ne maitrise pas. Que l'outil économique de L'Etat fasse acte d'existence résumée par l'histoire économique nationale encore tendre mais entreprenante. Si l'alerte était donnée, le contrôle et l'évaluation de la décision économique et financière se convoqueraient. Qui sanctionne non pas l'exécutant mais l'habilité économique, financier et sociale ? La sanction est honorable quand elle ablate le terrain de l'essaimage et de la cooptation cuirassée. Sauf que lorsque la ou les sanctions, quand elles apparaissent en cascade dans le même intervalle de temps très court, l'ordre structurel établi semble se présenter faillible. L'essaimage appelle à l'attention. Son anonymat avantagerait la confusion entre la raison pénale et le manquement administratif. Tout manquement émanant de incompétence, de l'intention ou de la cooptation sans cause relèverait effectivement de l'intervention administrative organisée à cet effet. L'égarement pénal volontaire ou non, motivé ou non, quelque en soit l'auteur et sa notoriété, habilité ou non, se soumet à l'obligation judiciaire. Autrement l'essaimage survivrait. Que la lisibilité des mesures coercitives soit louable. Que les mesures coercitives et punitives à l'endroit du sécuritaire, de l'économique, du financier et du social n'impacteraient pas les intérêts majeurs des grands projets et grandes actions économiques, financières, sociales et surtout politiques. La réhabilitation des valeurs et des vertus de la Responsabilité et de la gouvernance des biens communs passerait par là.