La direction de la réglementation et des affaires générales, DRAG, de la wilaya d'Oran, a dépêché une commission en fin de semaine écoulée à l'APC de Aïn El-Turck pour tenter de mettre un terme au blocage de cette APC, et ce conformément aux instructions strictes du wali, a-t-on appris hier de sources proches de la commune. Le DRAG a insisté pour le rétablissement de l'ordre au sein de cette APC en fixant un délai jusqu'à la fin de cette semaine. Dans le cas contraire, la wilaya se réserve le droit de prendre des mesures coercitives allant jusqu'à la suspension des élus concernés. A l'heure où nous mettons sous presse l'écheveau n'a toujours pas été démêlé, au grand dam de la population. Nos sources indiquent que le DRAG a rappelé aux élus qu'il n'est pas question que toute une population soit otage de différents personnels. En effet, une véritable situation de déliquescence, inédite dans les annales, qui tend à s'embourber dans le pourrissement au fil des jours, prévaut au sein de L'APC d'Aïn El-Turck. Ce lamentable état de fait est à l'origine de la paralysie de la grande majorité des services, tandis que le reste peine à offrir un minimum de prestations. Tous les feux clignotent au rouge, prélude d'un désastre, qui se profile déjà à travers la dégradation du cadre de vie et de l'environnement dans le chef-lieu de la daïra d'Aïn El-Turck, qui va crescendo fort malheureusement au détriment de toute une population. Et pourtant, rien ne prédisait cette décadence au lendemain des résultats des urnes à l'issue du dernier scrutin, qui ont désigné à l'unanimité la tête de liste du parti politique le FLN, en qualité de maire. En effet, moins de deux mois après, les évènements se sont sordidement précipités pour céder la place à une véritable guerre froide qui oppose actuellement des élus de ladite assemblée au maire. Les plus folles spéculations sont véhiculées, souvent intentionnellement, à travers les réseaux sociaux dans le but évident de semer la zizanie parmi les administrés, sur la place d'Aïn El-Turck. Tous les coups sont permis dans cette lutte intestine sans merci, qui ne dit pas son nom, et vise en toute vraisemblance le leadership. Entre-temps, des projets d'utilité publique sont en somnolence depuis des années, comme à titre d'exemple celui de la réalisation d'une cité de 300 logements sociaux au quartier El Bahia, ou celui de la piscine communale semi-olympique et encore celui de l'aménagement urbain de l'esplanade du 5-Juillet, dans la localité de St-Germain et dont les travaux sont à l'arrêt en raison de la défaillance des entreprises et qui ont quand même englouti des milliards de centimes. Ces constats ne constituent en réalité que la partie émergée de l'iceberg dans ce chef-lieu de la daïra d'Aïn El-Turck, qui a été, notons-le, désignée comme zone d'appui pour les Jeux méditerranéens, qu'organisera la capitale de l'Ouest dans trois années à peine. Des administrés ont interpellé le wali à ce sujet «pour remettre les pendules à l'heure, et ce à travers l'assainissement radical de cette situation indésirable qui n'a que trop perduré et nuit grandement à la population. La wilaya d'Oran, par le biais du DRAG, a déjà averti les concernés sur l'impératif de prendre les mesures qui s'imposent pour mettre un terme à ce blocage, mais jusqu'à présent rien n'a été fait.