Quatre victoires, trois nuls, quatre défaites, tel est le bilan du RCR après onze journées de championnat. Un bilan qui est bien loin de répondre aux aspirations des fans du Rapid. Encore plus, la formation de la Mina s'est montrée incapable d'instaurer une certaine régularité dans les résultats lui permettant de confirmer son statut de prétendant à l'accession parmi l'élite. A ce rythme et compte tenu de la présence de nombreux postulants, le RCR risque encore une fois de rater son objectif. Au vu de la situation actuelle de l'équipe au classement et de ses dernières prestations guère convaincantes, il semble que le président Mohamed Hamri n'a pas retenu les leçons du passé comme en témoigne cette gestion anarchique. Selon notre source, un proche de l'équipe aurait contacté de nouveaux entraineurs pour anticiper le départ de Chérif Hadjar. Renseignements pris: le courant ne passe plus entre le coach Temouchentois et ce proche de l'équipe qui a voulu imposer « ses joueurs » en contrepartie évidemment de commissions, mais que Chérif Hadjar aurait refusé pour des raisons de principe. Le désormais ex-entraineur du Rapid s'est senti trahi et a préféré démissionner pour atterrir à l'USMH. Là aussi, la situation s'est compliquée davantage puisque Chérif Hadjar n'a pas résilié son contrat. Des proches ont essayé de jouer le rôle d'intermédiaires pour trouver un compromis quant à la résiliation du contrat. La question qui taraude l'esprit des supporters du Rapid est de connaitre l'identité du nouveau responsable technique qui succèdera à Chérif Hadjar. Pour le moment, le président Mohamed Hamri affirme qu'il réitère sa confiance à l'entraineur adjoint Noureddine Beldjillali du moins jusqu'à la fin de la phase aller. Une décision qualifiée de suicidaire par certains observateurs, qui intervient dans un contexte très difficile et à un moment crucial du championnat. Beldjillali parviendra-t-il à assumer la lourde responsabilité dont il a été investi ? Réponse lors des prochains matches où le RCR aura à effectuer deux périlleux déplacements chez l'ABS et l'ASO, ainsi que la réception de l'USB et l'USMB. A première vue, les Relizanais sont dans l'obligation de bien gérer ces quatre rencontres avant la fin de la première manche pour ne pas être distancés par le groupe de tête. Aussi, la direction du club est appelée à réagir après les écarts disciplinaires constatés au sein de l'effectif. En somme, au vu du parcours accompli jusque-là, le RCR commence à donner des appréhensions à son public en raison de la facilité de gestion dont a fait preuve le président qui risque encore une fois d'être trahi par ses proches collaborateurs.