Le diabète est une maladie insidieuse qui est due à la carence ou à l'inefficacité de l'insuline qui est une hormone produite par le pancréas. A l'instar des autres pays, l'Algérie a célébré le 14 novembre Journée mondiale de lutte contre le diabète. A Oran, et encore une fois, les spécialistes ont tiré la sonnette d'alarme sur l'augmentation du nombre de cas chaque année, notamment chez les enfants et les jeunes sujets. Pas moins de 14% de la population de la wilaya d'Oran est diabétique, selon les dernières statistiques de la direction de la santé. Toutefois, nombreux sont ceux qui ne savent pas qu'ils sont atteints du diabète. Dans ce cadre, une campagne de sensibilisation au dépistage de cette maladie a été lancée par la direction de la santé au profit des employés des collectivités locales, repartis sur les neuf daïras et les 26 communes que compte la wilaya. Cette campagne qui s'étale du 14 au 22 novembre a pour objectif de sensibiliser cette frange de la population, exposée à la sédentarité, sur cette maladie qui touche une large frange de la société algérienne en général, afin de les informer sur les symptômes et les facteurs de risque, selon la DSP. Selon les spécialistes, ce n'est pas le diabète en lui-même qui pose problème, mais ce sont surtout les complications qui s'ensuivent qui sont les plus dangereuses. Les complications vasculaires sont les plus importantes, suivies des atteintes de la vision et des reins, et ces pathologies reviennent très cher à l'Etat. Les personnes qui présentent un ou plusieurs facteurs de risques comme avoir un parent proche diabétique, être en excès de poids, avoir une vie sédentaire, avoir développé un diabète pendant la grossesse, ou avoir mis au monde un bébé de plus de 4 kg, doivent se faire dépister. Une personne qui souffre d'hypertension artérielle, qui a trop de graisse dans le sang ou qui fume doit également se faire dépister régulièrement. Les malades du diabète de type 2 représentent la catégorie qui échappe le plus aux données statistiques à cause de l'absence de symptômes, d'où l'importance du dépistage. Souvent, les malades, lors de leur première consultation, sont déjà à un stade avancé de leur maladie, celle-ci a déjà causé des ravages sur leur organisme.