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Et une licence, une !
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 25 - 11 - 2018

Comment se débarrasser d'une partie des futurs sans-papiers sans pour autant s'attirer les foudres des défenseurs des droits-de-l'hommisme ? Paris a trouvé la solution en rendant le coût des études presque inabordables pour les étudiants étrangers. Les premiers de cordée sont les Algériens, suit le reste du continent. La France vient de fermer la porte de ses universités, à double tour, exigeant une inscription sonnante et trébuchante au-dessus de beaucoup, beaucoup de bourses. Avant même d'écrémer ces étudiants étrangers en nivelant par la poche, c'est au bled que le tri va se faire et que le fils du peuple ne pourra plus se projeter dans un master ou un doctorat en France. Une licence vaut dorénavant 2.770 euros et un master ou un doctorat 3.770 euros, soit en faisant un simple calcul d'épicier, quelque 56 millions à 76 millions de nos dourous par an.
La faute aux autres qui veulent faire payer l'amour du savoir, enfin l'amour de Paris. Désormais, chaque inscription coûtera son poids d'euros et la sélection ne sera plus naturelle mais se fera sur présentation de chéquiers. Les étudiants algériens, déjà handicapés par rapport à d'autres nationalités, voient le chemin de croix monter en pente. La décision étant souveraine, est-elle pour autant morale ? C'est comme couper le gaz et l'électricité, en hiver, aux mauvais payeurs. La loi peut le permettre, quand elle ne dit pas le contraire, mais la morale peut l'exclure jusqu'au prochain printemps. Le gouvernement français explique sa démarche par une logique d'excellence. D'un côté, il veut se débarrasser des profils sentant fort la carte de séjour et une double nationalité au bout du cursus, qui peut durer mille ans, et de l'autre, rassurer sur la qualité des universités françaises sur le principe de «plus c'est cher, plus c'est performant». Le Premier ministre français, Edouard Philippe, avait présenté la stratégie baptisée «Bienvenue en France», qui vise à mieux accompagner l'arrivée des étudiants étrangers en France. Mais étrangers et étrangers n'ont pas la même connotation dans le vocabulaire français puisqu'il existe plus étrangers que les étrangers selon la couleur de la peau, le choix du Dieu et le prénom qu'on aborde autour du cou. Mais même avec ces nouveaux tarifs multipliés par 10, il se trouvera toujours des étudiants dont les parents pourront payer les études, généralement, avec l'argent du contribuable resté au bled à essayer de trouver une place dans une université qui n'aime pas le Nobel.

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