La décision d'augmentation des frais d'inscription aux Universités françaises, pour les étudiants postulant aux diplômes de Master et de Doctorat, prise par le ministère français de l'Enseignement supérieur et de la recherche, suscite la colère du syndicat des étudiants Français. Ce syndicat a décidé de publier une pétition sur Internet pour empêcher la mise en vigueur de ce décret. En fait le syndicat national des étudiants de France, a refusé les mesures prises par le gouvernement français et estimé qu'il exerce la politique d'austérité en voulant épargner 400 millions d'euros sur le dos des étudiants. Toutefois, ceux qui sont le plus pénalisés par cette décision prise en juillet et devant être mise ne vigueur à la prochaine rentrée universitaire, en septembre, ce sont bien les étudiants étrangers en France, notamment les Algériens. Ainsi si cette décision prise par la ministre française de l'Enseignement supérieur et de la recherche, Mme Valérie Pécresse, venait à être appliquée, les frais d'inscription augmenteront de 1.7%, pour les étudiants postulant pour les diplômes de licence et de 2.5%, pour ceux postulant pour des diplômes de Masters. Cela signifie que 20 mille algériens actuellement inscrits dans les différentes Universités françaises, seront confrontés à de nouvelles pressions d'ordre financier, pour terminer leurs études. Selon les statistiques avancées par le site DNA Algérie, 53% des étudiants algériens sont inscrits dans les Universités françaises pour décrocher des diplômes de Master, 27% qui postulent pour des diplômes de Doctorat et 6% qui préparent leur diplômes de licence. Il faut savoir que chaque année, plus de 12 mille étudiants algériens demandent des visas d'études en France et que seulement 4 mille demandes sont acceptées.