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Les spécialistes tirent la sonnette d'alarme: Hausse sensible des accouchements par césarienne au CHUO
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 22 - 12 - 2018

Les maternités des établissements publics hospitaliers et les cliniques privées enregistrent ces dernières années une hausse des accouchements par césarienne. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) suggère pourtant de ne pas dépasser un taux de 15 % d'accouchements par césarienne, arguant que cette pratique doit être réservée à des indications médicales précises, lorsque la santé de l'enfant et/ou de la mère sont en danger. Néanmoins, l'on assisterait depuis quelques années à des demandes croissantes de césariennes par les femmes elles-mêmes, ou décidées par des professionnels de santé, mais sans raison médicale évidente. La maternité du CHUO enregistre jusqu'à 30 accouchements quotidiennement dont une douzaine par césariennes. A titre d'exemple durant le mois d'octobre le dit service a enregistré 396 accouchements par césariennes et près de 410 accouchements par voie basse. Pour les césariennes il s'agit le plus souvent d'opérations d'urgences programmées par les médecins suite à des complications sanitaires. La hausse des accouchements par césarienne au niveau du CHUO s'explique aussi par le fait que cette structure et très sollicitée. Les autres maternités pour le moindre motif se débarrassent des femmes enceintes et les orientent vers cette maternité. Le personnel de cette structure se trouve dans l'obligation de prendre en charge les femmes sur le point d'accoucher. Il y aussi les femmes évacuées d'autres wilayas de l'ouest en vue de bénéficier de la prise en charge au niveau de la maternité du CHUO qui, et en dépit des multiples mésaventures vécues, reste la seule structure qui accepte tous les cas qui se présentent, contrairement aux autres établissements. La hausse du nombre des accouchements par césarienne ne concerne pas seulement la maternité du CHUO mais aussi les autres maternités. De façon générale, le taux de naissance par césarienne est passé de 7 % en 2000 à quelque 30% actuellement, soit une femme sur quatre donne naissance par césarienne. Les spécialistes tirent la sonnette d'alarme. Le mercantilisme de certaines cliniques privées et une absence totale de sensibilisation des parturientes ont donné lieu à une pratique hors normes. La naissance par césarienne peut présenter des avantages indéniables pour la mère et le bébé et même leur sauver la vie. Dans de telles situations, presque tout le monde s'accorde à dire que ses avantages l'emportent sur ses inconvénients. Cependant, dans d'autres cas, les avantages d'une naissance par césarienne pour la mère et le bébé peuvent être moins importants ou remis en doute.
A Oran cette méthode d'accouchement prend, ces derniers temps, de l'ampleur d'une façon inquiétante. Pourtant les spécialistes sont unanimes : la césarienne est l'ultime recours des gynécologues aux accouchements difficiles, voire dangereux pour la survie de la maman ou de son bébé. Certains praticiens, notamment ceux du privé, la préconisent quasi-systématiquement. Nombreuses sont, en effet, celles qui ont affirmé qu'elles ont été lésées par des médecins leur ayant préconisé la césarienne. Il faut savoir que cet acte chirurgical revient plus cher qu'un accouchement normal. Il implique également une durée d'observation plus longue, générant ainsi des frais supplémentaires. La césarienne est indiquée dans les situations d'urgence nécessitant l'accouchement rapide du bébé tels que des signes de souffrance du bébé (apparition de troubles du rythme cardiaque par exemple,...), des saignements importants de la maman ou lorsque l'enfant est mal positionné (présentation par le siège, l'épaule, le front). Elle peut aussi être décidée quand l'enfant est trop gros ou a un poids trop faible, quand le bassin de la mère est trop étroit ou en présence d'anomalies du placenta (s'il bloque le col de l'utérus, par exemple ou s'il est implanté dans la partie basse de l'utérus et peut provoquer une hémorragie). Enfin, une césarienne peut être pratiquée lorsqu'une hypertension artérielle peut entraîner des complications au cours de l'accouchement, en présence d'herpès génital chez la mère risquant de contaminer le bébé au moment de l'expulsion ou de grossesse multiple. L'accouchement de jumeaux représente en effet plus de 50% des causes de césariennes. Le taux de mortalité néonatale des bébés nés par césarienne est trois fois supérieur à celui de ceux nés par voie basse chez les femmes qui ne présentent aucun risque médical ou complication particulière susceptible de les exposer à ce risque, montre une étude américaine.

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