Le transfert de Lamara au MCA continue d'alimenter le quotidien des inconditionnels de l'USMBA. Beaucoup de choses ont été dites sur ce traité entre le désormais ex-joueur belabbésien et le MCA. Selon notre enquête, nous avons appris que le président du CSA / USMBA, Abbès Morceli, n'a pas démissionné de son poste mais a pris la décision de se retirer de la gestion de la SSPA. Or, la question qui taraude les esprits du côté du club de la Mekkera est de savoir qui est-ce qui a négocié cette transaction ? La décision a-t-elle été prise par le conseil d'administration comme l'exige la réglementation des clubs prétendus professionnels ? Certaines sources proches du dossier nous ont confirmé que seuls El Henani Abdelghani et Aida Belkacem ont assisté aux négociations pour la libération de Lamara qui a été, rappelons-le, débouté par la CRL. Notre source affirme que l'USMBA a bénéficié d'une subvention conséquente avec à la clé un chèque de l'ordre de sept milliards, émanant d'une entreprise étatique, nous a-t-on dit. Si certains considèrent cette manne d'argent comme une bouffée d'oxygène pour l'USMBA à un moment où le club se dirigeait vers l'implosion, il n'en demeure pas moins que cette transaction qui a été décidée sans le consentement du conseil d'administration, a suscité pas mal d'interrogations. A propos de la gestion proprement dite, disons que la situation ne s'est pas encore éclaircie et l'USMBA paye cash la gestion catastrophique des dirigeants. Aujourd'hui, le club de la Mekkera est devenu otage de certains intérêts personnels. Sinon comment expliquer cette anarchie ayant coûté à l'USMBA une sortie prématurée en coupe de la CAF et en coupe d'Algérie ? Deux éliminations consécutives en l'espace de moins de deux semaines, avec en plus le départ de l'entraîneur Youcef Bouzidi, ainsi que quelques cadres de l'équipe. Par ailleurs, on nous a appris que Lagraâ est bien parti pour rester à l'USMBA.