Les travailleurs de l'Office national de développement équin et camelin (ONDEEC) sont dans la tourmente depuis de nombreuses années. En effet, sans salaire depuis dix mois, le collectif des travailleurs (84 employés), ne cesse d'interpeller depuis plusieurs semaines les autorités concernées pour recouvrer leurs salaires et subvenir aux besoins de leurs familles. Dans une lettre adressée au ministre de l'Agriculture et au wali de Tiaret, le collectif des travailleurs exprime sa crainte de voir l'office déclarer faillite, «surtout que nous nous apprêtons à lancer l'opération de recensement de nos ressources chevalines», explique un représentant des travailleurs. Malgré la mission de service public conféré statutairement à l'office, ce dernier «ne reçoit plus, depuis des années, la quote-part de 9% que doit lui verser la Société des courses hippiques et du pari mutuel (SCHPM)», ajoute ce dernier. L'Office national de développement équin et camelin dont le siège social est à Tiaret, est en proie à des difficultés financières asphyxiantes depuis plusieurs années, pour se retrouver entravé dans ses missions essentielles, à savoir l'encouragement, le développement et la préservation des races équines et camelines dont l'antique Tihert a tout le temps été le berceau originel.