Avec 10.000 dossiers déposés pour 1.300 logements sociaux en cours de réalisation à El Mohgoun, la ville d'Arzew n'arrive plus à faire face aux besoins exprimés par les habitants en matière de logements. Les élus locaux espèrent obtenir un quota supplémentaire pour pallier les insuffisances, compte tenu de l'expansion démographique qu'a connue cette ville industrielle et également le nombre de bidonvilles, soit plus de 4.000 constructions illicites érigées sur les hauteurs de cette localité. La localité d'Arzew a bénéficié d'un programme de 1.300 logements publics locatifs à El Mohgoun, une agglomération urbaine située à près de 6 kilomètres de la commune d'Arzew, en face de l'hôpital et pas loin des 850 unités déjà attribuées à leurs bénéficiaires. Dans ce registre, on saura que l'élaboration de la liste constitue un véritable casse-tête pour les responsables locaux vu que la demande dépasse de loin l'offre. Une commission devra être installée afin de passer au peigne fin les demandeurs de logements sociaux. Ces logements seront destinés aux familles qui remplissent les conditions et qui ont introduit des demandes il y a plusieurs années. La commission devra s'assurer si toutes les conditions et critères exigés pour l'obtention d'un logement sont réunis et respectés par les postulants à cette formule, indique-t-on. Dans ce registre, on saura que tous les dossiers des postulants aux logements sociaux seront étudiés au cas par cas, afin de dégager la liste définitive des bénéficiaires. La commune d'Arzew a déjà bénéficié d'un programme de 850 logements sociaux situés en face de l'hôpital d'El Mohgoun. Ces familles vivaient dans des conditions précaires et ont été relogées au courant de l'année 2015 à El Mohgoun. Plusieurs contrôles seront opérés, selon des sources responsables, afin d'écarter les indus bénéficiaires. Il est question de vérifier si ces familles ont déjà bénéficié de logements sociaux ou d'aides de l'Etat. Pour veiller au respect des délais, des inspections sur site sont depuis lancées par l'exécutif de la wilaya. Par ailleurs et pour rappel, un autre quota de 250 familles occupant des habitations précaires ont été relogées, il y a quatre ans, au niveau du site des 250 logements de type public locatif de Haï Gourine relevant de la commune d'Arzew. Ce quota fait partie d'un important programme de 2.000 logements inscrits depuis 2009 dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire. La commune d'Arzew a également bénéficié d'un quota de 320 logements Cnep-Immo. Ce quota fait partie d'un programme global de 2.160 logements, répartis sur les localités périphériques d'Oran, à l'exemple de Misserghine (360), Bir El-Djir (500), Sidi Ben Yebka (228) et Arzew (320). Le démarrage des projets n'avait été effectif qu'au début de l'année 2006, et ces chantiers se sont trouvés, plusieurs années durant, bloqués en raison du retard enregistré dans la mise à niveau du prix du m² et de dysfonctionnements dans la prise en charge du dossier des VRD. Le wali d'Oran avait, pour rappel, saisi le ministère de l'Habitat afin de lever toutes les réserves et obtenir l'enveloppe financière pour l'achèvement des travaux d'aménagement extérieur, notamment au site «270 logements. Cnep-Immo» à Misserghine et celui des «288 logements» de Sidi Benyebka.