A l'instar des précédentes saisons estivales, la wilaya d'Oran, vient d'adresser des instructions à l'ensemble des communes côtières, pour libérer les espaces publics squattés, en période estivale, par les restaurateurs, les cafétérias, les crémeries, les commerçants etc. A ce titre, et selon les services de la commune d'Aïn El Turck, la Commission mixte chargée de la lutte contre le squat des espaces publics a été réactivée pour mettre un terme à l'anarchie qui prévaut, chaque été, dans les localités côtières de la commune. Dans ce contexte les membres de cette commission mixte sillonneront les principales artères pour sommer les commerçants, les restaurants et les crémeries, ne disposant pas d'autorisation, à libérer les trottoirs et leur interdire, formellement d'étaler, les marchandises ou les tables et chaises sur l'espace public. Selon nos sources, les commerçants désireux d'exploiter, tout espace en dehors de celui qui leur est octroyé légalement, doivent se rapprocher des services de la commune pour régulariser leur situation. Autre mesure, un planning de sorties régulières sur le terrain est élaboré, par chaque commune, pour signaler tout contrevenant. En outre des opérations coup de poing' seront menées dans les marchés pour démanteler tout étal informel. Une première opération, visant à évacuer les trottoirs squattés par les établissements de commerce, a été menée, avant le mois de Ramadhan, sur la RN 2, traversant la municipalité d'Aïn El Turck. Dix-sept commerces dont des restaurants, ont été sommés de libérer les espaces publics qui étaient squattés par l'étalage de diverses marchandises. Nos sources indiquent que tous les contrevenants ont été informés des dispositions prises par la commune, pour la saison estivale. Des avertissements ont été, également, notifiés à l'encontre de ceux qui s'exposent, en cas de récidive, à des poursuites judiciaires. Notons que cette opération menée, suite à des instructions du wali, pour lutter contre le squat des trottoirs et des espaces publics, a débuté dans la localité de Bouisseville, avec l'évacuation des espaces squattés. Il importe de noter, dans ce même contexte, que des riverains ont exprimé au «Quotidien d'Oran» leur vive désapprobation au sujet du phénomène des matériaux de construction et autres gravats et amas de sable, destinés en général à des aménagements d'habitations et/où des chantiers d'édifications de différentes structures, qui obstruent les trottoirs et parfois même la voie publique de ladite municipalité. En effet, en dépit des mises en demeure notifiées à l'encontre des contrevenants, par les brigades mixtes (Police PUPE/APC) cette transgression semble être devenue courante, au fil du temps. Aucune des localités côtières, essaimées à travers le territoire de la municipalité d'Aïn El Turck, n'est épargnée par ce phénomène qui a pris des proportions démesurées, ces dernières années, et ce, avec toutes les contraintes et autres désagréments qui en découlent sur la circulation piétonnière mais aussi automobile. Ce malheureux état de fait est, en plus, à l'origine de l'enlaidissement du paysage de ces localités et encore expose, de ce fait, au danger les piétons et plus particulièrement les enfants. En effet, dans certaines rues de cette municipalité, les tas de gravats et de sable débordent carrément sur la voie publique, avec toutes les contraintes qui se répercutent, négativement, sur la circulation automobile et piétonnière, pendant toute la durée du chantier. Faisant fi de la réglementation en vigueur, ces contrevenants déversent toutes sortes de débris et autres déblais sur les trottoirs et sur la voie publique, sans se soucier des conséquences indésirables, sur le cadre de vie de la population et sur l'environnement.