Pour éviter l'anarchie, l'Union nationale des personnels de l'enseignement et de la formation (UNPEF) a décrété une journée de grève, pour mercredi prochain (le 23 octobre), invitant ainsi les enseignants du primaire à un arrêt de travail pour réitérer leurs revendications socioprofessionnelles dans un cadre organisé. C'est d'ailleurs ce qu'a été précisé dans un communiqué rendu public hier par l'UNPEF. Pour rappel, des enseignants du primaire avaient observé deux grèves «surprise» suivies de rassemblement devant les directions de l'éducation locales et devant le siège de l'annexe du ministère de l'Education à Alger, et ce en réponse à un appel diffusé via facebook. Alors que les syndicats du secteur ont mis en veille les problèmes socioprofessionnels pour se concentrer sur les revendications populaires, en s'inscrivant dans la démarche du hirak, des engainants du primaire avaient lancé une grève sans préavis. Cet état de fait a poussé l'Unpef qui «soutient totalement les enseignants du primaire par rapport à leurs revendications légitimes», de décider la tenue d'un débrayage ce mercredi. Le syndicat qui revendique l'application «immédiate et avec effet rétroactif» du décret présidentiel 14/266, réclame le droit à la retraite proportionnelle sans limite d'âge pour les enseignants, ainsi que la révision de la classification des enseignants du primaire. Il réclame aussi la diminution des volumes horaires au primaire, au même titre que ce qui se fait dans le moyen et le secondaire. L'Unpef exige pour sa part la régularisation des enseignants formés après le 3 juin 2012 afin qu'ils puissent bénéficier du statut de formateur, tout en bénéficiant de promotion.