«On croyait que la situation allait s'améliorer après l'avancement des travaux d'extension du tramway, mais les choses ne font qu'aller de mal en pis », soupirent des habitants de la nouvelle ville Ali Mendjeli, dans la wilaya de Constantine. A l'entrée de cette agglomération, ainsi qu'à l'intérieur du tissu urbain sur la route principale, c'est la paralysie de la circulation routière, alors que d'autres tronçons ont été carrément fermés et les automobilistes détournés vers d'autres voies, à l'enseigne du rond-point près de la polyclinique « Benkadri Hocine » et d'autres routes encore fermées sans crier gare suivant l'engagement des chantiers. Cela ne va pas, donc, sans créer d'énormes désagréments pour les usagers de la route, qui se retrouvent sur des routes où le passage n'est permis que pour un seul véhicule sur les trois ou quatre voies qui y débouchent ! A l'entrée de la nouvelle ville Ali Mendjeli, c'est l'anarchie totale qui caractérise le lieu, au niveau du rond-point « El Istiqlal ». Les véhicules, pare-chocs contre pare-chocs, avancent lentement. Cela prend plus d'une demi-heure pour traverser quelques centaines de mètres, raillent des automobilistes. « L'entrée de la nouvelle ville Ali Mendjeli est devenue une horreur pour les automobilistes », résument les chauffeurs de taxi service, qui font la navette entre le centre-ville et cette agglomération. Le calvaire commence au niveau de la sortie de la trémie, près de la station du tramway « Kadri Brahim » (4 Chemins), où la circulation routière commence à se compliquer. « Il y a quatre voies de véhicules qui donnent sur la sortie de la trémie, puis subitement la route se rétrécit, à cause des travaux d'extension du tramway en cours, pour ne laisser passer qu'un seul véhicule, imaginez alors l'attente pour sortir de ce terrible goulot d'étranglement », se lamentent les automobilistes. « Rien n'a été fait pour élargir la voie routière bloquée par le chantier, aucune voie de secours n'a été aménagée, c'est la jungle », se plaignent des automobilistes, qui parlent de fréquentes collisions de véhicules, engendrant des bagarres qui ne font que compliquer davantage la situation. Les usagers du tramway, sauvés du transport par taxi et bus, tombent dans le même piège lorsqu'ils descendent à la station Kadri Brahim (terminus), au « 4 Chemins », car pour regagner leurs domiciles il leur faut passer par cette route d'enfer à l'entrée de la nouvelle ville Ali Mendjeli.