Depuis plus d'une semaine, d'intenses préparatifs sont menés pour l'organisation à Sidi Bel-Abbès d'un colloque portant sur le thème de « L'impact du sport dans la Révolution » et ce, à l'occasion du 65e anniversaire du déclenchement de la guerre de libération, initié par le musée et son conseil scientifique que préside Reffas Mohamed, en partenariat avec la direction des œuvres universitaires, l'association Jeunesse volontaire et la nouvelle Amicale Oran-Sidi Bel-Abbès. Cette rencontre sera marquée par des interventions en présence des anciennes gloires du sport, dont les derniers survivants de la glorieuse équipe du FLN. Il faut rappeler que la pratique du sport en Algérie se heurtait aux obstacles dressés par l'administration coloniale. La raison est bien simple : l'Algérien considérait la pratique du sport comme un message de combat dont le but était de faire valoir l'identité nationale. A cet effet, l'assistance invitée aura l'opportunité de connaître davantage le rôle prépondérant de l'équipe du FLN 58-62, qui a eu le grand mérite de véhiculer de par le monde la cause du peuple algérien en lutte sous le joug colonial. Et puisque ce colloque va se dérouler à Sidi Bel-Abbès, les rares joueurs de l'USMBA à qui Dieu a prêté vie, et plus particulièrement ceux de l'équipe glorieuse de 1956, finaliste de la coupe d'Afrique, non jouée contre les ultras du club des colons le SCBA, seront également présents. Ces anciens et glorieux joueurs de cette époque invités ce mercredi sont peu nombreux, après les décès des Menezla Tedjini, Daouadji Ahmed et Harrache Ghalem dit Guella. En vérité, leur rôle essentiel mérite d'être connu par les jeunes générations. C'est d'ailleurs l'un des buts de ce colloque qui se déroulera au musée de la wilaya, comme l'a souligné son directeur, Abbas Kouider.