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DCGF - Plus de 2000 milliards de dettes !: Les conséquences d'une gestion anarchique
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 16 - 02 - 2020

Il a été relevé 740 milliards de centimes de déficit pour les dix SSPA seulement ayant remis les documents comptables à la DCGF, car tous les autres clubs n'ont pas de bilans pour l'exercice 2018. C'est le constat alarmant de la FAF sur la base d'un premier rapport établi le 31 décembre 2018 dernier par la DCGF. Aujourd'hui, ces dettes ont dépassé les 2000 milliards de centimes des clubs de la Ligue 1. C'est ce qu'a annoncé avant-hier Reda Abdouche, le président de la DCGF. Quatorze clubs de l'élite trainent une dette de plus de 1000 milliards envers les joueurs et les entraineurs. Sans compter les impôts, dont les chiffres n'ont pas encore été arrêtés, ainsi que ceux de la caisse sociale, à l'exception de la JS Saoura. Ces défaillances sont inquiétantes mais inévitables en raison d'une incohérence concernant la gestion d'une manière générale.
La réalité est là ! Scènes de violence, agressions envers les officiels et les équipes visiteuses, grèves de joueurs, devenues une « marque déposée » pour parvenir à des fins extra-sportives. Voilà où vont les deniers publics.
Pour sortir de ce marasme, seul l'Etat détient les clés pour dénouer la crise au sein d'un football malade de ses dirigeants et ses gestionnaires. Une décision politique est indispensable pour mettre fin à ces magouilles qui ont terni l'image de notre football. Frapper d'une main de fer et exiger des comptes sont les seules solutions pour éradiquer ces fléaux.
Le football algérien a besoin du changement radical des mentalités, avec une responsabilisation de personnes intègres et compétentes. On pourra dès lors envisager les réflexions et les idées en mesure de contribuer à la sortie de la crise dans laquelle se débat le football professionnel. L'Etat est, et reste, le seul garant de l'avenir de notre football, conçu comme étant le ciment d'une nation. A partir de là, seul le pouvoir est en mesure de changer la situation. Le mal est trop profond et le sport roi en Algérie a besoin d'une véritable révolution à partir de la base. Il est impératif de passer par le développement des ressources humaines en respectant les profils et les critères. Est-il concevable d'investir des centaines de milliards pour des championnats d'un faible niveau ? Est-il logique de payer les joueurs avec de l'argent conçu pour des investissements ? Est-il normal que les autorités de l'Etat accompagnent les clubs avec un statut professionnel ? Pour mettre fin à cette confusion dans la gestion à tous les niveaux, notre football a besoin de militants qui œuvrent pour le développement du football et une prise en charge de la jeunesse algérienne. Aussi, un changement des statuts est plus que nécessaire. N'est pas président ou dirigeant qui veut ! Entre la volonté de servir et l'intention de se servir il y a un gouffre. Le temps des décisions draconiennes est arrivé. Les autorités locales doivent s'éloigner de la gestion des clubs. Les clubs pros ne doivent plus bénéficier de subventions publiques. Le respect des diplômes des encadreurs doit être exigé. Le football algérien a besoin de dirigeants capables de créer les mécanismes d'autofinancement. Le constat de la DCGF a mis à nu les carences catastrophiques de gestion. Mais le plus grave reste cette déperdition de générations de footballeurs par la faute de dirigeants qui ne se soucient que de leurs intérêts personnels. Les entreprises économiques publiques devant accompagner les clubs doivent déterminer les critères pour mettre en place une direction qui répond aux objectifs assignés et à l'histoire même du club, d'autant plus qu'à partir de la saison prochaine, il y aura une Ligue 1 professionnelle à 18 clubs, qui seront régis par des normes précises, notamment sur le plan de l'assainissement financier. Le plus dur reste à venir !


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