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Que faire ?
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 01 - 03 - 2020

Pour le moment, la situation n'est pas aussi alarmante qu'elle l'est dans certains pays où le coronavirus (Covid-19) a poussé les autorités à mettre en quarantaine des régions entières, mais ce n'est pas une raison pour dormir sur ses lauriers et de penser que cela n'arrive qu'aux autres. Quel que soit le degré d'alerte, il est impératif de mettre en place les mesures de prévention recommandées par les experts de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui parlent de « risque très élevé » de pandémie mondiale. Avec environ plus de 79.000 personnes contaminées en Chine et plus de 5.000 dans le reste du monde, le coronavirus ne laisse indifférent aucun pays, aucun gouvernement. Et, pour le moment, en Algérie, où un seul cas confirmé de cette maladie a été signalé, le moment est plutôt propice à mettre en œuvre les mesures préventives pour éviter toute épidémie. Et ce, au-delà du renforcement du protocole des mesures sanitaires aux frontières, du reste pas très efficace pour plusieurs raisons, notamment l'absence des symptômes durant le temps d'incubation du coronavirus, soit deux semaines « aveugles » qui peuvent laisser passer les malades en toute quiétude.
Il y a également un autre problème de taille qu'il est indispensable d'affronter, en l'occurrence le « Hirak », qui constitue un grand danger sur le plan des risques de propagation du coronavirus. Dans ce contexte, ne serait-il pas judicieux que les manifestants décident d'une trêve momentanée, en attendant une baisse du risque de la pandémie ? On ne parle pas encore d'interdiction du «Hirak», puisque le mot ne manquerait certainement pas de susciter des lectures transversales. Déjà, la seule annonce d'un cas positif a fait dire à certains que les autorités l'ont inventé pour casser le « Hirak ». Et, parmi les slogans du 54e vendredi des manifestations figure en bonne place ces écrits où on pouvait lire que « le coronavirus ne tuera pas le ‘Hirak' ». Dans ce contexte, ne serait-il pas judicieux de lancer une campagne de sensibilisation pour convaincre les manifestants, par divers moyens « pacifiques », d'éviter les regroupements massifs jusqu'à nouvel ordre, jusqu'à la disparition du risque d'épidémie au coronavirus ?
Bien sûr, les autorités seraient dans l'obligation d'imposer la trêve au « Hirak », en interdisant tous les rassemblements de plus d'un millier de personnes, dans le cas de l'apparition d'une propagation alarmante du coronavirus. Et cela ne concernerait alors pas uniquement le hirak, mais d'autres lieux de regroupement, comme les stades par exemple. Cela a été fait en Suisse, où les autorités ont interdit tous les rassemblements de plus d'un millier de personnes et où le Salon de l'auto de Genève, un important évènement de dimension mondiale avec quelque 600.000 visiteurs, qui devait se tenir du 5 au 15 mars, a été annulé. Les autorités de ce pays ont considéré que «la priorité absolue va à la protection de la population» et que de pareilles mesures, conformes aux recommandations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), se sont avérées efficaces dans d'autres pays. Justement, pour le moment, les experts de l'OMS, impuissants sur le plan thérapeutique face au coronavirus, insistent à dire que seules les mesures d'endiguement peuvent arrêter de manière significative le cours de l'épidémie.
Pour en revenir au hirak, le danger est tout simplement terrifiant, car si une personne est infectée dans les grandes manifestions, il est impossible de remonter la chaîne d'infection (enquête épidémiologique impossible) et perdre tout espoir d'endiguer l'épidémie qui va se propager à travers le pays d'une manière totalement incontrôlable. Cela donne froid au dos. Aussi, l'on devrait prendre toutes les dispositions pour faire de même avec les mosquées, les grandes mosquées notamment, où il faut empêcher le rassemblement de plus d'un millier de fidèles. Avec « zéro» cas positif, l'Arabie Saoudite, où l'on procède à la décontamination des mosquées plusieurs fois par jour (le fait-on chez nous ?), a bien suspendu la ‘Omra' par mesure de prévention, pourquoi ne pas songer chez nous à fermer les grandes mosquées et convaincre les fidèles de prier chez eux, jusqu'à nouvel ordre ?
D'autres actions vitales seraient à envisager suivant l'évolution de la situation épidémique, y compris la fermeture des établissements scolaires, puisqu'il serait vain de demander aux parents de respecter certaines recommandations, par exemple de ne pas envoyer les enfants malades, souffrant de fièvre et de toux, à l'école. En somme, les citoyens doivent s'organiser, respecter les règles d'hygiène, notamment le lavage régulier des mains au savon liquide, sans attendre qu'on vienne leur dicter ou imposer ce qu'il y a lieu de faire. Car, loin de tout esprit alarmiste, si jamais on arrive à ce stade des mesures draconiennes, qui vont de la limitation de circulation des personnes et jusqu'à la mise en quarantaine de zones ou de villes entières, on serait arrivé, qu'à Dieu ne plaise, tout prêt de la confusion, voire du chaos.


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