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Pays OPEP et non-Opep: Accord sur une réduction de 9,7 millions de barils/jour pour 2 mois
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 14 - 04 - 2020

Les pays OPEP et non Opep réunis, dimanche, par visioconférence, sont parvenus à un accord sur la réduction de la production de pétrole ainsi que sur la durée de cette réduction, a indiqué le ministre de l'Energie, Mohamed Arkab. « Le but de cette deuxième réunion était de s'assurer des chiffres concernant l'ensemble des pays membres de cet accord, trouvé jeudi. Nous devions après le premier accord réétudier les chiffres concernant l'Etat du Mexique, sur la part de baisse de production pétrolière », a souligné M. Arkab. Selon le ministre, l'ensemble des Etats membres pour cet accord se sont engagés à son application concrète. « De plus, il y aura d'autres initiatives afin d'attirer d'autres pays producteurs non signataires de cet accord pour participer également à l'accord de coopération et de baisse de production », a-t-il ajouté. Pour rappel, jeudi a eu lieu une première réunion rassemblant les pays OPEP et non Opep par visioconférence marquée par dix heures de négociations serrées.
A l'issue de cette réunion, les producteurs de pétrole, dont l'Algérie, ont convenu de réduire leur production de dix millions de barils/jour (mb/j) durant les deux prochains mois, à compter du 1er mai et jusqu'à la fin juin 2020. Cette réduction devrait ensuite se poursuivre du 1er juillet à la fin décembre 2020, mais avec une cadence inférieure, à savoir une baisse de 8 mb/j. Ainsi, cet accord historique consiste en une réduction autour de 20% de la production des dix pays de l'OPEP non-exemptés de quotas (donc l'Opep hors l'Iran, le Venezuela et la Libye) et de leurs dix partenaires de l'OPEP+, à savoir : la Russie, Azerbaïdjan, Brunei, Bahreïn, Guinée équatoriale, Kazakhstan, Malaisie, Oman, Soudan et Sud Soudan et le Mexique.
Accord «historique»
Saluant un « ajustement historique » de la production, le secrétaire général de l'OPEP Mohammed Barkindo a souligné que cette réduction serait « la plus importante en volume et la plus longue en durée », jamais mise en œuvre par le Cartel et ses partenaires. L'organisation menée par l'Arabie Saoudite, qui, depuis deux ans, coopère avec la Russie, entend en effet appliquer ces quotas jusqu'en mai 2022, en les faisant passer à 7,7 millions mbj au second semestre 2020, puis à 5,8 millions mbj. Cette annonce a permis aux cours de rebondir d'environ 3% à l'ouverture des marchés asiatiques lundi. Ainsi le baril américain de West Texas Intermediate (WTI) a grimpé à 23,55 dollars et celui de Brent de la mer du Nord à 32,46 dollars. Dans la matinée, le WTI a même bondi de plus de 6%.
La crise inédite de pandémie du nouveau coronavirus, qui a fait plonger les cours, a contraint les acteurs du secteur à réagir.
Alors que les frictions entre Ryad et Moscou, lancés dans une guerre des prix et des parts de marché, avaient dominé ces dernières semaines, c'est un différend avec le Mexique qui bloquait, depuis jeudi, la réplique souhaitée par la majorité des producteurs. Mexico jugeait excessif l'effort qui lui était réclamé alors que le gouvernement a lourdement investi pour relancer la production. Au final, le pays semble avoir obtenu satisfaction, l'OPEP ayant revu un peu à la baisse son objectif d'une coupe de 10 mbj pour mai et juin.
Réactions
«Cela sauvera des centaines de milliers d'emplois dans le secteur de l'Energie aux Etats-Unis », a assuré le président américain qui s'est entretenu, à plusieurs reprises, depuis jeudi avec son homologue russe Vladimir Poutine et avec le roi Salmane d'Arabie Saoudite.
La réunion «s'est terminée par un consensus des producteurs de l'OPEP+ sur les baisses de production à partir de mai», a tweeté le ministre saoudien de l'Energie Abdul Aziz bin Salman. Le Canada a salué l'accord de l'Opep et de ses partenaires, qualifiant la baisse de production prévue de «bonne nouvelle». De son côté, le président du Venezuela, Nicolas Maduro, estime que «les prix du pétrole vont se stabiliser, le marché du pétrole se stabilisera et (il) sera la base de la reprise financière, commerciale et économique dans un monde post-pandémique».
Chez les analystes on considère que la pression baissière risquait de se poursuivre sur le prix du baril. «Nous pensons que la déception du marché se reflétera dans les prix, à partir d'avril en raison du manque de volume et de vitesse de baisse de l'offre», prévue pour débuter en mai, selon Bjornar Tonhaugen de Rystad Energy. «Même si les réductions de production sont inférieures à ce dont le marché avait besoin, le pire est pour l'instant évité», estime son collègue Magnus Nysveen. Harry Tchilinguirian de BNP Paribas estime «qu'une reprise soutenue» du cours n'est pas à attendre avant le troisième trimestre et la levée des mesures de confinement.


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