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Selon le DG de l'Institut Pasteur: Le déconfinement pas écarté, mais sous conditions
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 23 - 04 - 2020

Si la pandémie du coronavirus est plus au moins maîtrisée aujourd'hui dans le pays, c'est essentiellement grâce au respect du confinement et des mesures de prévention. Un relâchement, dans la phase actuelle, pourrait relancer la pandémie, a prévenu, hier, sur les ondes de la Chaîne 3 de la radio nationale, le directeur général de l'Institut Pasteur, Fawzi Derrar, même si, a-t-il concédé, l'option d'un déconfinement graduel basée sur des données scientifiques, reste envisageable. Pour l'invité de la Chaîne 3, «la stabilité des chiffres et les données des hospitalisations et des réanimations donnent espoir, mais il ne faut surtout pas crier victoire». M. Derrar a ainsi mis en garde contre la baisse de vigilance et le non-respect des mesures de prévention, car, a-t-il averti, «si on revient aux regroupements de masses, ça va revivifier le virus de nouveau et tous les efforts qui ont été faits auparavant seront vains». Le DG de l'Institut Pasteur a cité, à ce propos, l'exemple de Singapour qui a connu, ces derniers jours, «une deuxième vague avec une contamination humaine élargie à cause de la baisse de vigilance, de l'immigration et du déconfinement de la population». «La phase de déconfinement, il faut bien la comprendre. Il faut bien y réfléchir. Parce qu'au bout, vous pouvez faire redémarrer une épidémie », a-t-il encore insisté.
Peut-on alors envisager dès maintenant le déconfinement ou est-ce trop tôt pour le prévoir ? En réponse à cette question, M. Derrar dira qu'«il faudrait d'abord y réfléchir, parce qu'il s'agit de toute une stratégie à évaser en prenant en compte plusieurs paramètres, notamment le nombre de cas guéris, la baisse des cas graves, des hospitalisations et des données qui arrivent aux laboratoires». Tout cela doit être conjugué, a-t-il souligné, «pour essayer de trouver une stratégie, même si cela doit prendre du temps». De ce fait, a-t-il estimé, «il faut qu'on réfléchisse dès maintenant à cette stratégie pour pouvoir bien l'accompagner». S'il faut commencer à réfléchir au déconfinement, comment alors le concevoir aujourd'hui, sachant qu'il y a plusieurs pays qui l'ont adopté en plusieurs étapes, notamment par la reprise dans un premier temps de l'école, les enfants étant plus résistants au virus.
A ce propos, Fawzi Derrar dira qu'il faudrait d'abord disposer de données scientifiques. En effet, a-t-il expliqué, «même si les enfants de moins de 10 ans représentent en effet une population qu'on pourrait considérer comme plus ou moins protégée, ils peuvent cependant transmettre le virus aux adultes». Dans un second temps, a-t-il ajouté, «vous avez les cas qui se sont rétablis de la maladie, la guérison conférant à ces sujets une immunité qui est plus ou moins protectrice et qui dure dans le temps. On peut imaginer déjà que ce type de population peut être déconfiné en premier». Ensuite, a-t-il poursuivi, «on doit penser aux autres franges de la population en fonction surtout des données scientifiques qui permettent de prendre des décisions très sages». Fawzi Derrar estime, par ailleurs, que l'option de déconfinement peut aussi être envisagée dans «les wilayas qui ont connu des cas ponctuels, arrivés d'autres wilayas». Celles-là, a-t-il précisé, sont « à différencier des wilayas où il y a eu transmission du virus comme Blida par exemple». Pour les wilayas où l'on a enregistré 3, 4 cas ou même un seul cas, a-t-il plaidé, «on peut en effet envisager le déconfinement total dans ces régions mais en étant bien sûr très prudent pour regarder ce qui se passe dans les environs parce que le mouvement des personnes peut ramener le virus dans ces wilayas.
Donc, il faut bien réfléchir». Le DG de l'Institut Pasteur a cité aussi l'exemple «des 20 wilayas qui n'ont pas connu de nouveau cas hier», pour dire qu'«on peut envisager un déconfinement d'abord dans ces wilayas, même total, s'il n'y pas de circulation du virus». Sur une question relative à la possibilité de maintenir le confinement uniquement dans un quartier, ou une commune ou une daïra à risque, et le lever dans le reste de la wilaya, Fawzi Derrar dira: «Je ne pense pas. Car, a-t-il souligné, j'estime qu'il faut garder une vision à l'échelle de la wilaya. Parce que c'est plus prudent et ça serait très hasardeux de faire ça».


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