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Coronavirus: Une question de conscience
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 11 - 06 - 2020

Nous ne sommes encore qu'à la phase d'allègement du confinement devant précéder sa levée totale que le comportement collectif revient à ses origines ‘chassez le naturel, il revient au galop'. En effet, et n'était-ce la peur des sanctions grâce à une présence sans failles des services de sécurité, nous aurions assisté à une débandade monstre et un non-respect total des mesures de précaution nécessaires pour endiguer cette pandémie de Covid-19 qui a endeuillé des centaines de familles en Algérie et mis au chômage des millions d'autres. Ainsi, dès l'annonce de la réouverture de nombre de commerces et après les déclarations des spécialistes affirmant que la pandémie était maîtrisée, de nombreux citoyens pensent, bien à tort, que tout est passé, que le danger est écarté et que nous pouvions revenir à nos anciens comportements sociétaux.
Déjà, hier matin, en entrant dans une pâtisserie, nous avons trouvé un individu en train de déguster un gâteau, discutant avec le vendeur qui se trouvait tout près de lui. Le vendeur nous invita à entrer, en dépit de l'obligation de distanciation sanitaire et du nombre de personnes à se trouver au même moment à l'intérieur du local qui ne fait que quelques mètres carrés de surface. Quand nous lui avons fait la remarque, il nous répondit que c'était terminé, que nous ne devions plus avoir peur. Quelques mètres plus loin, nous avons rencontré le propriétaire d'une épicerie sur le pas de porte et, à notre bonjour, il répondit très poliment mais il tendit la main pour serrer la nôtre, chose que n'a pas faite ce même personnage depuis l'apparition du coronavirus en Algérie ! C'est dire le relâchement et les fausses idées de fin de pandémie qui animent nos concitoyens.
Aux alentours des marchés, au niveau de certains quartiers où les commerçants de fruits et légumes ont élu domicile depuis la fermeture des marchés couverts, la foule est dense, les masques de protection absents et les précautions vitales remises au placard. Pendant quelque temps, la monnaie était passée à l'eau de javel, beaucoup portaient des gants et chacun essayait de se protéger comme il pouvait d'une éventuelle contamination, alors qu'actuellement, très rares sont ceux qui essaient de désinfecter les pièces de monnaie ou de se tenir éloignés les uns des autres pour les mêmes raisons. La manipulation des aliments est devenue comme avant, les plats ou les sandwichs à emporter ne sont pas suffisamment protégés et les rares qui portent des masques de protection les font descendre sur le menton car : « nous sommes gênés et nous ne pouvons pas respirer librement », disent-ils.
Ce sont ces comportements dangereux qui font monter le nombre de cas confirmés chaque jour après qu'on ait observé une stabilité pendant plus de deux semaines quand les gens se conformaient aux mesures prises par les pouvoirs publics. Ce n'est pas tant la fermeture des commerces qui pourrait faire revenir ces gens à de meilleurs sentiments pour se protéger eux-mêmes et leurs familles, mais c'est une prise de conscience collective des dangers qui nous menacent qui nous aiderait à prendre les précautions qu'il faut. Les spécialistes en sociologie et en psychologie devraient plancher sur les moyens d'inculquer ces gestes simples mais très utiles pour se conformer aux mesures nécessaires, sans peur du gendarme ou du policier, sans honte, sans fausse idée, en toute conscience du danger réel qui nous menace tous.


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