Avec la tentative avortée de réalisation d'une vingtaine de constructions illicites au courant de la semaine écoulée à St Roch, ce sont plus de 220 constructions et extensions illicites qui ont été démolies depuis le début de l'année au niveau des communes de la daïra d'Aïn El Turck, apprend-on de sources proches de la daïra. En effet, en fin de semaine écoulée, une tentative de construction illicite d'un îlot de masures dans la localité de St Roch a été avortée par la police. Les contrevenants ont morcelé et clôturé une superficie de terrain et avaient l'intention manifeste d'exploiter le confinement partiel sanitaire pour entreprendre des constructions illicites. Lancées depuis plus de huit mois sur instructions des autorités de la wilaya, les opérations de démolition des constructions illicites au niveau des communes de la daïra d'Aïn El Turck se poursuivent toujours. Nos sources indiquent qu'avec la démolition dernièrement d'une dizaine de constructions illicites au niveau des localités de la Madrague et Corales et une vingtaine d'autres à El Ançor, le bilan des démolitions s'élève à près de 220 constructions et extensions éradiquées. En effet et selon le décompte établi par les communes de la daïra d'Aïn El Turck, ces constructions illicites ont été démolies à Aïn El Turck, Bousfer, Mers El Kébir et El Ançor. Une grande partie de ces constructions et extensions illicites étaient érigées sur le domaine public, sur les plages ou sur des terres agricoles. En effet, la lutte contre le phénomène des constructions et autres extensions illicites, qui ont enlaidi les prestigieux paysages de la wilaya d'Oran, semble à priori être le cheval de bataille des services de la wilaya d'Oran qui ont instruit les responsables des neuf daïras à s'atteler à l'éradication définitive de la bidonvilisation. C'est ainsi que les maires des quatre municipalités côtières essaimées à travers la contrée d'Aïn El Turck ont pris le taureau par les cornes pour se mettre au diapason avec les autres responsables des circonscriptions de la wilaya d'Oran dans cette vaste opération de réhabilitation, qui vise à la récupération des dizaines d'hectares de superficies occupées par des regroupements de masures hideuses. A ce titre, dans la commune d'El Ançor, il importe de signaler qu'une trentaine de constructions illicites ont été démolies et une vingtaine d'autres à Haï Zohour (ex-Roseville), sur la partie haute de la municipalité de Mers El Kébir. Ce bidonville était devenu une véritable plaie ayant enlaidi le paysage de cette municipalité, longtemps décrié par les riverains de Roseville en particulier et des habitants demeurant dans les alentours immédiats en général. Notons encore dans ce registre que dans ce même cadre de lutte contre le phénomène des bidonvilles, onze autres constructions illicites ont été ciblées par une opération similaire trois mois auparavant, à l'orée d'une zone boisée située sur le site d'Aïn Khadija, sur les hauteurs de cette commune. Trois constructions illicites faisant office de garages à bateau, qui ont été érigées sur la plage de Beau Séjour, dans la commune d'Aïn El Turck, ont fait aussi l'objet d'une démolition. D'autre part, 25 constructions illicites ont été rasées au niveau de la coopérative Ghoulam Allah, à Sidi Hamadi et Gueddara. A Haï Dadayoum dans la commune de Mers El Kébir, vingt familles qui occupaient des habitations situées sur l'axe du nouveau projet portant sur la réalisation d'une route reliant Mers El Kébir à la corniche supérieure ont été relogées au nouveau pôle urbain de Oued Tlélat et le petit bidonville rasé.