Un sit-in sera organisé, aujourd'hui, par des travailleurs de l'Education du cycle primaire, devant le siège de la wilaya d'Oran, en signe de protestation contre les conditions socioprofessionnelles, qualifiées de «catastrophiques», dans lesquelles travaille le personnel du premier palier. Une situation aggravée par la pandémie du Covid-19 et le non respect du protocole sanitaire mis en place par le gouvernement, regrette le même interlocuteur. Selon le représentant régional de l'Union nationale du personnel de l'Education et de la Formation (UNPEF), contacté, hier, cette action de protestation, prévue à 14h, a été décidée par le conseil de wilaya de l'Union, réuni le 24 octobre dernier, pour débattre de la nouvelle rentrée scolaire qui s'est déroulée, cette année, dans des conditions exceptionnelles. Lors de cette réunion, les participants ont insisté pour le retrait de la gestion des écoles primaires des APC et les placer sous la tutelle du ministère de l'Education. Cette revendication a été fortement exprimée après l'incident qui a eu lieu lors de la visite du wali à l'école primaire Benzerdjeb' et sa réaction, très critiquée, après qu'une enseignante se soit exprimée sur le manque de moyens dans les établissements scolaires. L'UNPEF Oran estime que les établissements du premier palier seront mieux gérés et mieux pris en charge par le ministère de l'Education. L'autre point évoqué lors de cette réunion est la nécessité de mettre en place un dispositif pénal destiné à protéger le personnel de l'Education contre les agressions, tout comme cela a été fait pour le personnel de la Santé. Concernant le non respect du protocole sanitaire mis en place, dans les établissements scolaires, l'UNPEF a interpellé le ministère de l'Education pour remédier à cette situation afin d'éviter les contaminations par le Covid-19, dans les écoles du primaire. La dispense des cours durant la journée du samedi a été également à l'ordre du jour de cette réunion. L'UNPEF a demandé de réexaminer cette question vu que les enseignants se plaignent déjà d'un volume horaire chargé, selon ces derniers. Enfin, le syndicat a demandé d'arrêter une journée fixe pour le virement des salaires du personnel de l'Education.