Des co-acquéreurs des immeubles de 9 étages de la cité 2.500 logements, location-vente, à Aïn El Beida, montent au créneau pour exiger l'installation de pompes hydrauliques. Les concernés qui menacent d'ester en justice l'Agene AADL affirment que les immeubles de 9 étages ne sont plus approvisionnés en eau, depuis plusieurs semaines, en raison d'une chute de débit dans le réseau d'AEP ce qui a lourdement pénalisé les habitants. Les protestataires ont déjà tenu un sit-in devant la direction régionale de l'AADL pour appuyer leur revendication. « Les immeubles 9 étages contrairement aux tours de 14 étages ne sont pas équipés de pompes hydrauliques. L'approvisionnement en eau se fait par système gravitaire qui nécessite une pression importante dans les canalisations. Avec la chute de débit ressentie, dernièrement, dans le réseau AEP, les habitants des immeubles de 9 étages ne sont plus approvisionnés régulièrement en eau. Nous exigeons une solution immédiate à ces perturbations fréquentes d'approvisionnement. L'agence AADL doit équiper en urgence les immeubles concernés de pompes hydrauliques sinon nous serons obligés de recourir à la justice. Nous réclamons également le raccordement de l'ilot 12 de notre cité avec le site 2.700 logements et la prolongation des plages horaires d'approvisionnement en eau », affirme un délégué des habitants. Le réseau est dit gravitaire lorsque le point de départ est à une hauteur suffisante par rapport aux habitations pour pouvoir alimenter par simple utilisation de la pente, les habitants sans l'installation de pompes de refoulement. Cette solution technique nécessite toutefois la construction d'un château d'eau ou réservoir surélevé. Les habitants de cette cité, attribuée en 2017, dénoncent, par ailleurs, la défectuosité de l'éclairage public et le problème des déblais, des débarras de chantiers et des amas d'ordures en tous genres abandonnés dans les environs de cette cité. Il faut savoir qu'une partie du cimetière de la ville limitrophe aux cités location-vente à Aïn El Beida s'est transformée en une décharge sauvage à ciel ouvert. Les visiteurs, qui viennent se recueillir sur les tombes de leurs proches sont offusqués par l'ampleur de cette décharge sauvage qui ne cesse de grandir de jour en jour. Les véhicules des services de nettoiement ont procédé récemment à une vaste campagne de nettoiement de cette décharge qui a permis l'enlèvement de 100 tonnes de déchets, précise-t-on. Cependant le problème des déblais demeure entier dans cette zone.