Plus de1.030 logements publics locatifs seront réceptionnés fin juin, dans la daïra d'Aïn El Turck, apprend-on auprès de la direction de l'Habitat. Il s'agit, entre autres, de 500 logements publics locatifs à El Ançor, 500 autres à Bousfer et 32 à Mers El Kébir, a indiqué notre source, qui a souligné que la réalisation de ces logements enregistre un taux d'avancement dans les travaux d'aménagement externe de 95 %, pour être achevés en fin juin, en prévision de leur attribution au mois de juillet prochain. Les opérations de raccordement aux réseaux divers (eau, électricité et gaz) sont achevées en attendant les travaux de revêtement des chaussées dans les sites d'El Ançor, Bousfer et Mers El Kébir, a-t-on fait savoir. Une opération pour déterminer les locaux à l'intérieur de ces sites d'habitat a été lancée au cours de cette semaine. Ces locaux devront abriter des équipements publics, notamment une polyclinique, une antenne communale, un bureau de Poste, deux agences de Sonelgaz et de la Société de l'eau et d'assainissement d'Oran (SEOR). Une Commission de wilaya composée de représentants du wali d'Oran et de différentes directions de l'Habitat, de l'Urbanisme, de l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) a procédé à un contrôle et à l'inspection des différents programmes d'habitat prévus pour leur attribution, au mois de juillet prochain. Il importe de noter dans ce sensible contexte que le wali a instruit auparavant les commissions de daïra de réactiver l'étude des dossiers de demandeurs de logements sociaux. L'enquête «ménage», qui a été suspendue en raison de la crise sanitaire, a été ainsi relancée dans la daïra d'Aïn El-Turck et ce, pour tenter de recenser les mal-logés et éventuellement débusquer et écarter les fraudeurs qui tentent d'induire en erreur ladite commission. Notons aussi que les autorités locales seront, sans aucun doute, confrontées à un compliqué dilemme pour confectionner les listes des bénéficiaires et ce, en raison du faible quota dont dispose cette daïra face à la forte demande des postulants. En effet, selon les mêmes sources, l'étude de plus de 8.000 dossiers en instance, déposés par les mal-logés des seules communes de Bousfer et d'El Ançor. L'étude des dossiers devra être achevée avant la distribution de quelque 1.000 logements dans ces deux communes. Un véritable casse-tête pour les gestionnaires de ce dossier. Au cours du mois de décembre dernier, lors d'un exposé présenté à l'ex wali d'Oran sur l'état des chantiers de constructions de logements dans la daïra d'Ain El Turck, les services de l'OPGI avaient indiqué que plus de 1.500 logements répartis sur les communes d'Ain El Turck, Bousfer et El Ançor seront réceptionnés au courant de l'année prochaine (Ndlr cette année). Il s'agit des sites de 500 logements de formule LPL à Bousfer, 600 logements LPL à El Ançor et enfin de 32 à Mers El Kébir. La réception de ces chantiers, prévue en principe au cours de cette année, a été chamboulée cependant par la crise sanitaire avec l'arrêt des travaux de réalisation. Par ailleurs, en perspective de la distribution prochaine de quelque 320 logements sociaux au quartier El Bahia', des enquêtes ménages cibleront prochainement les demandeurs de logement. Ces enquêtes, qui, rappelons-le, ont été lancées avant l'apparition de la pandémie du Covid-19, à partir de Cap Falcon, ont été menées par sept commissions mises en place par la daïra d'Ain El Turck. L'opération mise en branle devra toucher l'ensemble des localités allant de St Roch à Ain El-Turck. Selon nos sources des instructions ont été données pour accélérer ces enquêtes et renforcer les équipes des enquêteurs en passant de deux à sept commissions.. A ce sujet, sur instruction de l'ex wali, une Commission d'enquête, au cas par cas, a été installée par la daïra d'Ain El Turck et a entamé le porte à porte chez les postulants du relogement du chef-lieu pour leur recensement. Les membres de cette commission ont entamé leur visite d'inspection sur le terrain à partir de la petite localité La Madrague avant de se rendre dans le village de Cap Falcon où un impressionnant nombre de familles sinistrées est répertorié. Ensuite, les membres de cette commission se sont rendu chez des mal-logés du quartier Commandant Ferradj, communément appelé «douar Maroc».