Dans toutes les sociétés modernes et développées, le mérite est une des règles essentielles devant prévaloir pour la mise en œuvre de tous les actes de la vie publique. Cette qualité indexée à l'effort ne peut s'acquérir que par le savoir, la connaissance, l'apprentissage de vrais métiers utiles et le travail productif. C'est là, autant de garants permettant aux hommes et aux femmes d'accéder à la notoriété qui leur est due et d'accomplir les tâches essentielles pour le fonctionnement équitable et le développement durable de leur société. C'était cette culture que des gens de notre génération postindépendance et plus loin encore, de nos ainés héritiers des valeurs de leurs parents, ces êtres admirables, respectueux des usages du vivre-ensemble et de ses règles de civilité qui prévalait. Malgré leurs modestes salaires, ces gens honnêtes s'interdisaient de disposer de la chose publique. Ces cadres de la Nation portaient également en eux, les valeurs glanées autrefois dans les courtes leçons matinales de l'éducation civique et morale en dix minutes. Celles dispensées naguère dans les écoles qui savaient distribuer dans les classes et pour les élèves méritants, des bons points et des images de gratification pour des efforts individuels attendus de l'ensemble de ces futures élites, ce potentiel actif de la société de demain. Dans cette école du savoir et de la citoyenneté, c'était le pourquoi et le comment qui étaient à la base de la pédagogie qui apprenait aux élèves à être curieux et à raisonner. C'est à partir de l'imprégnation de ces valeurs fondatrices des sociétés modernes, qu'il n'y a pas si longtemps, l'Algérie unie et solidaire était tirée vers le haut et avançait à grands pas. « Yahasrah ya z'man !, me diriez-vous. » Non sans beaucoup de nostalgie, j'entends dire autour de moi, certains esprits souvent chagrins et désabusés : « Il parle-là de l'époque laborieuse de la sacralisation du travail utile, de la maigre pitance gagnée à la sueur du front des chefs de familles ! » Très juste mes ami-s-es ! Très juste ! Rien à voir avec la génération spontanée de cette « faune de carnassiers » sans morale, sans foi ni loi qui a terni l'image de l'Algérie. Celle des « premiers de cordées » et du haut du « panier de la République » qui par trahison de la confiance mise en eux, collectionnent de nombreux scandales et indus avantages au détriment du développement et du progrès de leur pays. Rattrapés par la justice, certains d'entre eux croupissent maintenant dans les prisons au milieu d'une population carcérale hétéroclite, après avoir défrayé honteusement les chroniques par leurs malversations et dilapidations des ressources communes et du trésor public. Et dire que ces « gouvernants et décideurs » grisés par le pouvoir, l'impunité et la patrimonialisation des biens publics mis au service de leurs seuls intérêts, se croyaient intouchables ! Il y a aussi, cette « meute d'arrivistes » de l'économie offshore de bazar aux couleurs asiatiques et moyen orientales qui a bouleversé la hiérarchie sociale, devenue cette pyramide construite hors normes universelles à la vitesse de l'éclair. Tout cela, à la faveur des gains colossaux que leur procure le commerce informel très florissant du « halel » et sans impôts payés. Il est devenu la règle depuis la décennie 80 et s'est accéléré avec la décennie noire et sous les mandatures de l'ex Président défunt. Par calculs politiciens, l'Etat laxiste a laissé faire et même encouragé cette dérive préjudiciable à la collectivité nationale, à défaut d'une gouvernance appropriée à la gestion stricte et rigoureuse des affaires, des ressources et des deniers publics. Cette pratique qui s'est également traduite par la régression dans l'harmonie du bâti urbain et la qualité de vie à travers toutes nos villes et tous nos villages, a fait son apparition vers la fin des années 80 avec le fameux slogan « B'ni waskout » attribué au Président Chadli BENDJEDID sur des terrains non cadastrés, créant de la sorte et jusqu'à ce jour, des situations inextricables. Elle s'est ensuite généralisée à l'achat de tout, y compris de la « notoriété » par compromission de commis véreux choisis et propulsés vers les sommets de l'Etat orphelin par népotisme, clanisme et régionalisme. Ces derniers que rien ne semble arrêter alors que l'Etat est pris en otage par sa « bureaucratie desséchante » et toxique, continuent à sévir de plus belle. Tapis dans les rouages des institutions étatiques, ces fonctionnaires ripoux qui pourrissent l'existence de nos concitoyens, tirent profits de cette anarchie ambiante délétère, source d'amélioration indue de salaires par le procédé de l'inévitable « tchipa ». La richesse illicite bâtie sur la base de « l'import-import » des produits pyrotechniques de tous les dangers, de la friperie de la misère et de l'achèvement des branches nationales du textile, de la malfaçon des pièces détachées (en grosse partie responsable de l'hécatombe sur nos routes), de l'électroménager et autres produits faisant l'objet d'une concurrence déloyale, a sapé le moral des forces productives nationales et influé négativement sur leurs efforts. C'est ainsi que notre pays s'est transformé en « poubelle » du monde industriel et en terrain de prédilection de prédateurs nationaux et étrangers qui n'ont rien d'investisseurs. Cela s'est traduit inéluctablement, par la fermeture de bon nombre d'entreprises publiques et privées, réduites à la faillite. Leurs travailleurs compressés et mis au chômage, sont venus renforcer « l'armée » grandissante de l'informel. Pendant que les pouvoirs publics essayent plus ou moins de s'aligner sur cette directive de construction d'une Algérie nouvelle que le Président de la République a annoncée et reprise à l'unisson par les membres du Gouvernement et les autorités locales, comme s'il suffisait juste de l'exprimer du bout des lèvres sans changement des mentalités obsolètes, la médiocratie et la « cancrocratie » continuent à régner, parce que nullement touchées dans leur confort et assises matériels. Et comble de ridicule qui ne fait plus rougir les pouvoirs publics, les vrais méritants, intègres et dévoués pour les intérêts de leur pays, fierté de toute société productive et exemples à suivre continuent d'être mis au rancart, craints, méprisés, jalousés pour leurs compétences et marginalisés. Alors qu'il doivent être les acteurs essentiels et les garants de la faisabilité de ce projet présidentiel majeur devant reposer sur des fondations solides, ces méritants sont cachés à l'arrière plan de la scène publique et ne sont admis que dans leur rôle de « souffleurs » au service de leurs responsables dénués de talent et sans professionnalisme dans cette « pièce théâtrale » de la vie publique qui nous est jouée, sans susciter de l'intérêt auprès de la population qui continue à la bouder, à la décrier et la huer, bien souvent à juste titre... Ne dit-on pas que : « Chat échaudé craint l'eau froide ? » Comment prétendre alors, construire une Algérie nouvelle lorsque ces bâtisseurs loyaux sont mis au « frigo » pour utiliser une expression consacrée par les forces d'inertie, ces causeurs de torts aux institutions de la République ? Ces « étalons » à la généalogie et au pédigrée éprouvés, ces « purs sangs » du haras des cadres du savoir et de la connaissance ne sont pas à leurs premiers coups des « tirs-aux-flancs » qui leur font de l'ombre. En gens fiers refusant l'humiliation, ils prennent souvent de la hauteur et c'est ce qui leur attire de l'animosité de toute part. Ils finissent par sombrer dans l'oubli, comme s'ils n'avaient jamais existé, pour le plus grand dommage de leur société qui galère à tout vent, parce que pilotée à vue, sans aucun cap clair et précis. Entre la reconnaissance des uns et le mépris des autres, le doute et le découragement finissent par s'installer au fil du temps, le moral vire au plus bas et l'angoisse prend chez eux, le dessus. C'est par rapport à ce manque d'intérêt pour sa ressource humaine scientifique, technique et administrative, largement souligné dans un article précédent (cf. Quotidien d'Oran, du 10 mars 2013), que notre pays reste à la traine des autres, sans que pour autant ses derniers ne disposent de meilleures capacités. Mais jusqu'à quand devrions-nous subir les effets néfastes de ces ondes négatives, qui retardent et empêchent l'évolution et le développement réel de notre société, Monsieur le Président de la République ? C'est à tous ces méritants qui ont fait la gloire de notre pays, à ceux qui veillent à sa sécurité et à son bien-être, sans distinction ni reconnaissance, à ceux qui ont empli de joie les cœurs de nos concitoyens l'instant d'une manifestation sportive interplanétaire et qui ont ressuscité l'espoir chaque fois que l'effort et la compétence ont été au-rendez-vous, que leur est dédié cet article à titre d'hommage. Ils sont les dignes fils d'une Nation composée de braves qui n'ont pas pour habitude d'abdiquer, face à l'infamie de ceux qui nous déshonorent. Faites-nous revivre les années glorieuses post-indépendance, Monsieur le Président ! Celles qui étaient marquées par l'enthousiasme de notre jeunesse à travers le Service National et le Volontariat de l'utilité publique, la recherche de la performance et de l'excellence à tous les niveaux, grâce à l'esprit d'abnégation et la probité de cadres de la Nation conscients de construire un projet de société clairement défini pour l'édification de leur pays et de son économie nationale autocentrée. A-t-on estimé à sa juste valeur tout le préjudice causé à notre entité nationale par la mise en retraite prématurée de cadres de valeurs, qui ont constitué un véritable rempart contre l'assaut de l'intégrisme et les forces du mal et qui ont permis malgré tout, aux institutions républicaines de rester debout et de fonctionner ? Que dire aussi de ces milliers de cadres dirigeants, bâtisseurs de notre économie naissante jetés arbitrairement en prison durant la décennie rouge, dont le seul tort était d'avoir défendu crânement leur outil de production convoité par la horde d'accapareurs ?! Et de ces jeunes talents en devenir, brisés dans leur élan et de cette perte de milliers de cadres (scientifiques, chercheurs, médecins, pilotes, ingénieurs, managers, intellectuels, artistes et créateurs) chassés de leur pays par l'intégrisme, l'absence de perspectives et de projet de société mobilisateur et clair. Cette ressource humaine formée au prix de lourds sacrifices, fait actuellement le bonheur de ceux qui ont su l'accueillir et l'utiliser à bon escient. Elle continue à participer au développement de bon nombre de pays occidentaux et moyens orientaux, à apporter son concours aux institutions internationales, aux multinationales et chez nous, dans une faible proportion, au secteur privé productif et non parasitaire. Certains parmi cette élite, sont des références sûres et incontournables au plan international dans des domaines pointus de la médecine, de l'informatique, de l'électronique, de la robotique, de l'économie de la connaissance et de bien d'autres disciplines, tirant ainsi leurs révérences à ceux qui les ont ignorés, chez eux. C'est là certainement, une perte et un manque à gagner énorme pour un pays comme le nôtre qui peine à asseoir une dynamique de développement durable, si nécessaire à sa cohésion sociale et à son unité nationale. Il n'y a qu'à regarder, comparer et tirer les leçons de l'état actuel et des performances de nos hôpitaux, du classement international de nos universités, de nos centres et instituts de recherche, de la régression et de l'inefficacité économique de notre compagnie nationale « Air-Algérie ». Mais aussi, de la régression, du « tarissement », de désolation et de l'inexistence de productions artistiques, théâtrales et cinématographiques, le vide sidéral de nos librairies et de nos maisons d'édition à l'agonie, la déprime de nos écrivains, poètes, essayistes, romanciers et dramaturges, pour comprendre l'ampleur des dégâts. Cette catastrophe est causée par des années et des années de désintérêt accordé à nos élites, par des politiques inadaptées et inefficaces pour la gestion de la ressource humaine d'ici et, par l'exil de nos compétences. Nous faisons du sur place et nous n'avançons pas comme il se doit ! Oui ! On nous a toujours dit que la faute incombe à cette décennie noire ! C'est juste, jusqu'à une certaine limite ! Mais qu'avons-nous fait pour nous en sortir, une fois la paix et l'accalmie retrouvées et une fois les leçons tirées ? Quels sont les correctifs à apporter pour parer au plus pressé et faire que le projet de construction d'une Algérie nouvelle dont vous voulez sa promotion, Monsieur le Président, soit réellement mis à exécution et prenne la bonne voie ? A-t-on réellement songé à changer profondément l'ordre des choses en matière de gouvernance et de mobilisation des forces créatives méritantes ? Il n'est qu'à flâner dans les rues de nos principales villes, pour se rendre compte du peu d'intérêt que nous portons à notre patrimoine architectural et culturel, à l'insuffisance sinon l'absence d'empreintes artistique et esthétique qui n'arrivent pas à marquer harmonieusement le paysage de nos villes et villages. Ils sont pour la plupart, atteints par des signes chroniques de délabrement et de décrépitude alors que nous sommes à la veille d'évènements majeurs, comme c'est le cas pour la 19ème édition des Jeux méditerranéens qu'accueillera la ville d'Oran en 2022. J'avais en prévision de cette grande manifestation mobilisant la jeunesse sportive de tout le bassin méditerranéen, attiré l'attention des collectivités locales par la publication de deux articles : « Emergence de la métropole oranaise dans sa relation à son arrière pays » et « Les défis des jeux méditerranéens » parus dans le Quotidien d'Oran respectivement, le 24 Juillet 2014 et le 3 Octobre 2015. Oui, Monsieur le Président ! Nos trottoirs sont devenus des espaces où s'étalent tous les produits hétéroclites et de bas de gamme, importés et surpayés en devises par une faune d'importateurs peu soucieux, pour la plupart, de l'intérêt du pays. Est-ce là, une manière de nous perpétuer d'une génération à une autre, dans ce qu'appelait en son temps Platon, le « projet d'immortalité », en faisant allusion aux œuvres immortelles des artistes ? Voilà pourquoi, il me semble que dans un pays comme le nôtre, « déboussolé » et transformé par la volonté et/ou la mauvaise gouvernance érigée en système de laboratoire de conception et d'inspiration d'origine archaïque, voire moyenâgeuse, la seule voie de sortie, est la renaissance de notre propre culture. Cette entreprise d'importance tout au moins égale, à celle de notre sécurité alimentaire. Mais lui a-t-on alors donné comme il se doit, l'importance, les moyens, les ressources et la priorité voulus et nécessaires ? Si ailleurs, à chaque fois que nous croisons le regard d'un artiste nominé, primé et valorisé, on voit dans ses yeux scintiller le bonheur, par contre chez nos artistes, scientifiques, ingénieurs et designers, nous rencontrons que des yeux ternes et tristes parce-que leurs œuvres, leur intelligence et leurs compétences ne sont jamais reconnues. Les très rares fois où ils sont honorés et le plus souvent à titre posthume, c'est lorsqu'on fait dans l'événementiel pour se donner l'illusion que nous sommes dans la normalité. Et pourtant ! Par leurs travaux, ces artistes, ces scientifiques et ces hommes de lettres ne font que nous rappeler à chaque instant, que la culture reste le carrefour commun de notre existence et de notre espérance. Que la culture est, en un mot, l'âme de tout un peuple, puisque c'est un vecteur important de transmission d'une conscience nationale, fondée sur des valeurs communes. Sans elle, il est difficile d'humaniser les rapports au sein de notre société pour la mettre au diapason de celles des pays civilisés. La reconnaissance et pourquoi pas la récompense du mérite de nos artistes, de nos scientifiques et de nos gestionnaires est donc d'une utilité cruciale et déterminante dans le projet de construction d'une Algérie nouvelle que vous voulez contribuer à mettre en œuvre, Monsieur le Président, tant pour la cohésion sociale, que pour le bien-être psychologique des citoyennes et citoyens. Le mérite devrait donc s'affirmer à l'aune de la justice sociale comme c'est le cas dans toute société régie par les valeurs universelles du travail, du partage, de la solidarité et de la cohésion sociale. Il alimente la croyance à l'aspiration de la reconnaissance, cet enjeu moral qui oriente l'ensemble des revendications sociales. Il garantit aux individus qu'il vaut la peine de faire des efforts, tout en promettant une place à la mesure de chacun. « L'homme qu'il faut, à la place qu'il faut ! » nous a-t-on dit, mais juste du bout des lèvres et en oubliant délibérément de préciser de quel homme il s'agit, sans insister sur le nécessaire choix parmi les femmes et les hommes compétents, intègres, travailleurs et disposant d'une grande valeur morale. Passer outre cette règle, équivaut à rester dans une insouciante et durable médiocrité. Dans une stagnation, pour l'instant largement « acceptée » car couvée et alimentée par la dépense publique pour l'achat du savoir-faire des autres. Tout laisse penser, que l'hémorragie de la fuite des cerveaux ne tarira pas de sitôt, et qu'en même temps, nous continuerons à pleurer sur notre gloire passée. Mais n'y a t-il rien à faire pour rompre avec ce cycle infernal ? Faut-il pour autant conclure et penser, que tout est définitivement perdu ? Rien n'est moins sûr ! Mais il faut tout d'abord accepter de comprendre, analyser et tirer objectivement les leçons de ce qui nous arrive individuellement et collectivement au sein de notre communauté. C'est là, le résultat d'attitudes laxistes et improductives qui ont éclipsé les valeurs fondamentales d'une société qui se respecte, en faisant de la voie et de la quête du gain facile sans trop d'efforts, la mesure la mieux « efficace », la mieux appliquée et la mieux prisée pour la recherche d'une meilleure posture et un positionnement confortable des individus dans notre société d'aujourd'hui. Je dirais qu'il y a là forcément, une question de choix d'un projet de société qui n'est pas encore ni tranché, ni accepté consensuellement ! Dans tous les cas, il faut nous rendre à une évidence, qu'il y a certainement un gros effort collectif à faire pour arriver à surmonter nos contradictions et nos divergences bassement matérielles. Il faudrait aussi, que nous apprenions à nous comporter comme dans toute autre société aspirant à la modernité et au progrès économique et social, à appliquer et à mettre en pratique les règles de la civilité, du partage, de la solidarité et de la convivialité qui régissent le « vivre-ensemble », comme aboutissement d'une nation évoluée où il fait bon de vivre, de travailler, de réfléchir et de créer des richesses pour toutes et pour tous. Ce n'est qu'à partir de là, qu'il sera alors possible de combattre efficacement toutes celles et tous ceux qui par leurs pratiques informelles et illicites, sapent les efforts de notre société, en ne laissant à nos enfants pour seule alternative de réussite et de mérite social, que celle de l'éducation en leur inculquant de façon sérieuse et compétente, la valeur de l'effort individuel à l'Ecole. C'est là, une condition de réussite scolaire et un peu plus tard, de réussite sociale. C'est par rapport à tout cela, qu'il y a urgence à entamer et à mettre en œuvre une grande Réforme de l'Ecole et de l'Université, pour en faire, des incubateurs efficaces du mérite, de la citoyenneté et de la promotion d'une élite capable de gérer, de développer et de construire efficacement et progressivement, l'Algérie nouvelle de demain ! Tout doit commencer par là ! À ce titre, il importe de souligner que le développement des écoles d'excellence à l'instar de celles de Sidi Abdellah, sont un heureux présage ! Il n'est jamais trop tard pour redresser la barre, si des hommes et des femmes d'honneur mus par le seul intérêt général, s'emploient avec leur sérieux et leurs compétences à le faire, en érigeant le mérite dans tous les domaines de la vie économique, sociale, culturelle et scientifique, comme crédo pour une société motivée, où l'esprit de recherche de la performance et de la réussite pour toutes et pour tous sera toujours le moteur ! Mais il faut aussi, que les pouvoirs publics puissent s'inscrire loyalement dans cette dynamique pour combattre efficacement la bureaucratie. Et c'est de cette façon qu'il sera donné sens à ce projet majeur qui restaurera la confiance et l'adhésion de nos concitoyens, Monsieur le Président ! *Professeur