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Lutte contre l'informel: S'inspirer des expériences d'autres pays
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 14 - 11 - 2021

Le temps presse, la crise sanitaire avec toutes ses conséquences et ses retombées est toujours là, «elle continue à impacter l'économie algérienne». Des entreprises algériennes font de la résistance, malgré toutes les contraintes. Certaines d'entre elles ont été forcées soit à se reconvertir ou disparaître. «Combien d'entreprises qui ont disparu n'ont pas déposé le bilan, mais elles sont aujourd'hui, dans l'informel». C'est ce qu'a avoué la vice-présidente de la Confédération algérienne du patronat citoyen (CPAC), Mme Nacira Haddad, hier, lors de la tenue d'une rencontre débat sur la relance économique, à l'hôtel «Aurassi». En précisant que « le poids du régime fiscal est un des leviers sur lequel nous devons absolument agir».
Pour le président de la CAPC, Sami Agli, «la relance, c'est maintenant». Cette dernière doit être assurée par la mise en œuvre rapide du nouveau plan d'action du gouvernement. Le numérique demeure selon les intervenants le principal moteur de croissance. Le président du Syndicat national du patronat du citoyen du numérique, M. Souhiel Ghessoum, a affirmé qu'il n'y aura pas de développement économique sans développement numérique. Il regrette le fait que notre pays, en dépit de certaines avancées enregistrées au cours de cette année, accuse un grand retard dans l'exploitation des systèmes d'informations. Il déplore également le fait que l'Industrie des technologies de l'information et de la communication (TIC) en Algérie représente 3 à 4% du produit intérieur brut (PIB), alors que la moyenne mondiale est de 15,5 % du PIB.
Et de s'interroger: «qu'est-ce qui nous empêche de développer le numérique en Algérie ?». Il a déploré la sur-taxation des produits informatiques, à un taux de 30% pour certains produits finis, tels que les ordinateurs. Alors que la taxe chez nos voisins ne dépasse pas les 2,5% pour l'ordinateur.
Plaidoyer pour un système forfaitaire au profit des commerçants.
Pour sa part, Mme Nacira Hadad a dénoncé « l'inertie qui est le lit de l'informel», puisque dit-elle, l'Etat a mis régulièrement des lois, des règlements, des textes, mais on n'arrive toujours pas à les faire appliquer». Et de préciser que « l'informel n'est pas une tare, il n'est pas propre à l'Algérie, mais nous devons s'inspirer des expériences de certains pays qui ont pu réduire de 10 à 20 % le poids de l'informel», en citant la Chine, la Turquie, la Bulgarie. Pour Mme Haddad, il faut booster la Bourse d'Alger et les marchés financiers qui sont toujours à l'état embryonnaire dans notre pays. Djamel Guidoum, CEO du groupe IRIS et vice-président CAPC, affirme que les détenteurs d'argent refusent de bancariser leurs ressources financières en raison des impôts. En citant, à titre d'exemple, le commerçant, qui est le maillon le plus important dans la chaîne de distribution. Ce dernier se trouve, dit-il, souvent dans des situations inconfortables, il est obligé de faire des bénéfices qui parfois ne sont pas importants, alors qu'il est obligé de payer l'impôt à hauteur de 5% de son chiffre d'affaires. En précisant que « rares sont les commerçants ou d'autres professionnels qui déclarent le chiffre d'affaires réel et du coup, poursuit-il, « nous n'avons que 3 à 4 % de recettes fiscales, le reste est tout simplement une perte sèche».
L'intervenant a plaidé pour un système forfaitaire qui ne sera pas soumis à un système de pourcentage au profit des commerçants, selon une matrice de classification des commerces. Ce forfait sera honoré par le commerçant au début de l'année. Ceci incitera automatiquement les commerçants à bancariser leur argent, une fois qu'ils trouveront leurs comptes. M. Ali Hamani, président de l'APAB a plaidé pour la suppression de la taxe sur l'Activité professionnelle (TAP) pour les grossistes et points de vente, en appelant à engager une réflexion pour trouver des mécanismes de financement des collectivités locales.


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