En attendant la désignation du nouveau P/APC de la commune de Tébessa, la répartition des fonctions et l'entrée en fonction des nouveaux locataires de la marie ont été faites. L'installation du Conseil communal par le wali Mohamed El Baraka Dahedj qui, à l'occasion, a appelé les élus d'être à la hauteur de la confiance placée en eux par les citoyens, à travers les suggestions et le contrôle, au titre du concept de démocratie participative. Une APC pour laquelle le RND et en absence de son grand rival de toujours le FLN, postule à sa présidence. En vue, d'une alliance avec d'autres formations politiques, MSP, Front El Moustakbel ou encore le PLJ. Même cas de figure ou presque pour la future APW, où tout se décidera par le biais de la coalition, même si celle-ci ne reflètera pas la réalité politique locale et quelqu'un le dira ouvertement: «On a donné ses voix à des personnes et pas pour des partis politiques, encore moins à des idées ou des programmes ! » Alors la question qui taraude les esprits de beaucoup de citoyens est quelle serait la bonne dose et la recette qui feront débloquer cette entité élue qui est l'APC ? Les gens appréhendent la redite des scenari des mandats précédants, d'une gestion sclérosée, d'une assemblée populaire communale dont les missions sont réduites à la fonction du ramassage des ordures ménagères, ou d'un service d'état-civil débordé : « Surtout éviter l'enfermement de la mairie , il faudrait que les élus sortent de leur mutisme en allant à la rencontre des citoyens, l'écoute et la communication seront fondamentales, si les responsables de l'APC voudraient réussir dans leurs multiples missions. A commencer par la prise en charge sérieuse d'un dossier aussi important que celui de l'urbanisme et de l'amélioration urbaine, qui faut-il le rappeler touche directement au cadre de vie des habitants. Peut-on faire confiance à la nouvelle équipe de gestionnaires, d'une commune comptant quelque 300 mille habitants ? On souhaite que celle-ci parvienne à se hisser au niveau des aspirations de la population de la ville de Tébessa. » Faudra-t-il aussi tirer des enseignements du passé, concernant les dysfonctionnements qui ont caractérisé la gestion de la commune, le pourquoi du comment du peu d'impact observé sur une gestion aléatoire, engendrant dans son sillage l'accumulation des problèmes, qui aujourd'hui semblent irrésolvables », a fait remarquer avec lucidité Abderahmane ancien cadre de la DUAC. Le constat est aussi valable pur les 28 communes de la wilaya, notamment celles à vocation rurale, peu pourvues en ressources financières et compétences humaines. Car le développement local passe irréversiblement par une gestion rationnelle des affaires publiques ou comment redonner une nouvelle vie à la commune, sans quoi les mêmes égarements génèreront les mêmes calamiteuses conséquences.