La Banque Mondiale dont le slogan est PEUPLE, PAIX, PROSPERITE' devrait ajouter à son slogan un autre «P» phonétique celui-là ! Lorsque l'on fait dans le « deux poids deux mesures » on n'a pas le droit de prétendre vouloir « ASSURER L'AVENIR ENSEMBLE ». Prétendre travailler à long terme pour les populations les plus vulnérables et marginalisées dans les pays touchés par la fragilité, les conflits et la violence, et s'en prendre à l'Algérie en déversant sur ce pays toute sa haine avec pour objectif de fausser l'opinion publique, est un dérapage dangereux. Cette institution qui est censée rester à équidistance de tout avis ou analyse subjectif pouvant jeter le discrédit sur sa vocation, a pourtant fait exactement ce qu'elle ne devait jamais faire. À savoir, le parti pris flagrant dont elle s'est rendue coupable dans son dernier rapport de conjoncture sur la situation économique de l'Algérie. Pourtant, elle ne dit rien à propos de notre voisin le Maroc où il y a un roi très riche et un peuple très pauvre ! La Banque Mondiale est la première institution qui sait que la fortune personnelle de Mohamed VI a pourtant doublé en cinq ans. Le budget de fonctionnement du Palais est deux fois supérieur à celui de l'Elysée alors que le PNB du pays est plus de 25 fois plus faible que celui de la France. Prétendre protéger les populations les plus vulnérables et marginalisées dans les pays touchés par la fragilité, et ne dire mot sur la contestation au sein même du Palais et qui a tendance à prendre des proportions importantes. Cette institution qui est censée défendre les pauvres ne dit mot sur M6 qui est plus riche que l'émir du Qatar, les ressources naturelles qu'offre le sous-sol marocain à son roi sont infiniment moindres que celles de l'émir qatari, tout juste quelques «espoirs pétroliers» et « des mines d'or à faible rendement» .Sa fortune personnelle a pourtant doublé en cinq ans alors que les Marocains s'appauvrissent de plus en plus sans que cela ne dérange la Banque Mondiale. Le budget de fonctionnement du Palais est deux fois supérieur à celui de l'Elysée alors que le PNB du pays est plus de 25 fois plus faible que celui de la France». Le budget alloué à la monarchie marocaine est régulièrement en hausse et dépasse de loin celui de plusieurs grands ministères. Une ligne de crédit pharaonique qui échappe à tout contrôle, s'indignait de son côté un journal en ligne marocain mais la Banque Mondiale fait la sourde oreille. Depuis la mort de Hassan II en juillet 1999, son fils Mohammed VI est devenu en 2020, un des monarques les plus riches du monde, mais cette fortune insolente fait face à une population marocaine qui souffre à cause des profondes inégalités sociales qui prévalent au Maroc, et dont les individus restent soumis à une violente répression politique et policière. Mais cela, la Banque Mondiale n'en a cure. Cnsée combattre l'exclusion économique et sociale, le changement climatique, les inégalités de genre et autres, la pression démographique, les flux financiers illicites et d'autres pratiques illicites au Maroc particulièrement, l'institution de Bretton Woods est déraillée de son cadre d'institution financière internationale pour se transformer en un outil de manipulation et de propagande contre l'Algérie. Sinon comment expliquer le fait qu'elle a distillé des informations tendancieuses et insidieuses sur la situation économique en Algérie. Celle-ci est allée jusqu'à prédire « un séisme » dévastateur et des perspectives obscures pour l'Algérie, rien que ça ! Pis, lorsqu'elle ne se contente pas encore d'augurer d'un avenir sombre sur le plan économique et social, elle joue le jeu du Maroc, des mercenaires algériens patentés et des lobbies qui vouent une haine viscérale pour l'Algérie. Un rapport insidieux et tendancieux à plus d'un titre qui a suscité la colère de tous les Algériens, peuple et dirigeants. La B.M a ignoré royalement les efforts multiformes et salutaires d'ailleurs, engagés depuis la mise en branle du processus d'édification de l'Algérie nouvelle. En effet, la BM, au lieu d'élaborer des analyses objectives sur la base d'indicateurs fiables et crédibles, et d'en conclure avec des conclusions de même titre, elle s'en est prise de manière maladroite et gratuite à l'Algérie où elle prédit un « séisme économique ». Pour preuve, elle croit faire gober à l'opinion internationale, de la « vulnérabilité » du pays en termes d'exportations hors-hydrocarbures. Le comble, c'est lorsque encore la BM évoque la « pauvreté en Algérie », au moment où elle passe sous silence la situation de précarité alarmante, voire dangereuse et suicidaire, sévissant dans un pays voisin de l'ouest de l'Algérie. Manifestement, cette sortie intempestive n'est en réalité qu'un complot visant à nuire à la stabilité de notre pays à travers ce genre de rapports négatifs et nuisibles, fondés sur des indicateurs et des arguments sans fondement, publiés par des influenceurs et des anonymes sur les réseaux sociaux, sachant que ces derniers sont financés et parrainés par des parties n'hésitant pas à déverser toute leur haine sur l'Algérie, l'objectif étant de fausser l'opinion publique. Il s'agit aussi de tenter de ternir l'image de l'Algérie et de vouloir semer le doute parmi les Algériens, notamment après les images d'union et de communion que le pays a vécu récemment après la consécration de l'équipe nationale de football en coupe arabe-FIFA. Pourtant, le FMT a relevé des progrès et des avancées dans l'économie du pays qui a réussi à dégager un excédent, pour la première fois, de plus d'un (1) milliard de dollars dans sa balance commerciale et reste le seul pays sur tout le continent qui n'a aucune dette ce que la BM occulte totalement. Alors que plusieurs pays ont vu leurs économies s'effondrer, l'Algérie a réussi à rester debout, n'en déplaise à la Banque Mondiale et à de nombreux détracteurs, aussi bien à l'intérieur du pays qu'à l'étranger. Tout ce monde-là sait-il que le monarque chérifien de 56 ans occupe le 9ème rang du classement établi par le média anglais Love Money en mars 2020. Une richesse qui assure à la famille royale un train de vie indécent aux yeux de la population marocaine. C'est dire l'incongruité d'une telle richesse, que personne ne peut expliquer et qui pourrait pourtant servir à combler la fracture sociale et la misère dans laquelle survivent plus de 10 millions de Marocains. Un tel étalement de richesse n'est plus défendu aujourd'hui que par les quelques courtisans d'un Roi dont l'avidité pour le luxe n'est plus un secret et n'apporte rien pour la population du Royaume chérifien. Et c'est ainsi que le Maroc enregistre un piètre indice de développement humain, qui classe le pays dans le dernier rapport du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), à la peu reluisante 121ème place sur 189 pays. Pourtant, aucun rapport sur ce fait n'a été établi par le Banque Mondiale qui pourra évoquer l'adage suivant « Les amis de nos amis sont nos amis.